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Bernard Squarcini, ex-directeur des services secrets français, l’affirme : “Valls a refusé une liste de djihadistes français opérant en Syrie”

Y aurait-il anguille sous roche au sommet de l’Etat dans le dossier de Daech ? C’est en tout cas ce qu’a laissé clairement entendre hier matin, sur les ondes de France Inter, Yves de Kerdrel, le patron à droite toute du magazine de la droite dure « Valeurs Actuelles », qui ne nous aura rien épargné en matière de Unes sensationnalistes et islamophobes, en révélant les coulisses de ce qu’il présente comme une « Affaire d’Etat ».

 A la fin de son intervention, la journaliste Sonia Devilliers évoque les allégations proférées contre Manuel Valls par Bernard Squarcini (photo ci-dessus), ancien directeur de la DCRI, les services secrets français, dans les colonnes du numéro de son hebdomadaire qui paraît aujourd’hui, jeudi 19 novembre, selon lesquelles il y a deux ans, la France aurait pu se procurer « la liste des djihadistes français opérant en Syrie » si Valls, alors ministre de l'Intérieur, ne s'y était opposé, au motif qu'il ne voulait pas échanger de renseignements avec la Syrie. 

« Les services secrets syriens sont venus il y a deux ans lui proposer [à Bernard Squarcini] la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie. […] Manuel Valls a dit « pas question, nous n’échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie. »

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Fin 2013, Bernard Squarcini interpellait le gouvernement en ces mêmes termes dans le journal Marianne : « Comment arrêter les jihadistes français qui partent en Syrie s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations ? ».


 

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