in

Barack Obama loue la tolérance religieuse en Indonésie

C’est un retour aux sources qui a visiblement comblé de joie Barack Obama, illuminant d’un sourire radieux le visage soucieux du président fragilisé en interne, et qui a été accueilli par la presse indonésienne sous une floraison de titres chaleureux : « Bienvenue à la maison », ou encore « Barry revient chez lui ».

Au cours de sa courte escale sur la terre de son enfance, Barack Obama qui a laissé parler son cœur et ses souvenirs, en prenant un plaisir non feint à ponctuer ses interventions d’expressions en indonésien, a fait une belle déclaration d’amour à « ce pays qui est une partie de moi », louant un grand pays d’Islam, tolérant et démocratique, injustement méconnu sur la scène mondiale, à qui il prédit un rôle de premier plan au cours du XXIème siècle.

Une halte placée sous le signe de l’émotion sincère, mais dictée par une politique extérieure et arabe sujette à caution, que l’homme fort de Washington a tenu à clarifier, lors de son allocution devant le Parlement indonésien.

Publicité
Publicité
Publicité

Dans des inflexions de voix qui n’ont pas été sans rappeler son mémorable discours du Caire, il a appelé de ses vœux de meilleures relations entre les États-Unis et le monde musulman, tout en insistant sur sa démarche volontariste qui vise à créer des ponts, notamment en matière d’éducation et de commerce. L’impérialisme israélien, qui demeure sourd à toutes les injonctions, n’a pas été épargné, Barack Obama lui imputant une responsabilité certaine dans l’échec du processus de paix.

Avant de conclure un voyage présidentiel pas tout à fait comme les autres, qui a renforcé les liens de coopération entre les Etats-Unis et l’Indonésie, Barack Obama a visité la mosquée Istiqlal en présence de son épouse Michelle, revêtue d’un foulard pour la circonstance, un geste fort salué par d’éminents responsables religieux.

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Quand la dirigeante du Parti socialiste veut développer la ville « la plus raciste » d’Israël

Proche-Orient : Israël refuse le gel des colonies, Abbas exige une réunion d’urgence à l’ONU