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Barack Obama fait la leçon à l’Europe en matière d’intégration réussie de la communauté musulmane américaine

Paris, la France, et au-delà le Vieux Continent, ne seront pas restés longtemps le phare du monde en ce début janvier tragique, car l’Amérique Obamanienne, qui a brillé par son absence lors de la fameuse marche républicaine, éclatante d’hypocrisie et de récupération toute politicienne, revient sous les feux des projecteurs en donnant une cuisante petite leçon d’intégration à l’Europe, et à travers elle, à la patrie des droits de l’Homme.

Selon une répartition habile des tâches, pendant que le secrétaire d’Etat John Kerry rendait, vendredi, à Paris, un vibrant hommage aux victimes françaises des attentats qui ont réservé à la nation tout entière des lendemains de fête cauchemardesques, Barack Obama profitait d’une conférence de presse à la Maison Blanche, en présence de David Cameron, le Premier ministre britannique, pour appuyer là où le bât blesse de l’autre côté de l’Atlantique, tout en réaffirmant la volonté américaine d’éradiquer « l’extrémisme violent qui radicalise ».

Réprouvant le seul usage de la force ou de la répression aveugle à l’égard des communautés musulmanes européennes (sans aller jusqu’à évoquer « la loi du Talion » que nos artisans des peurs espèrent secrètement…), l’homme fort de Washington n’a pas manqué de vanter les vertus du modèle d’intégration à l’américaine, appelant l’Europe à s’en inspirer instamment.

"Notre principal avantage est que notre population musulmane n'a pas de problème à se sentir américaine. (…) Il y a certaines parties de l'Europe où ce n'est pas le cas. Et c'est probablement le plus gros danger auquel l'Europe doit faire face", a-t-il déclaré solennellement, avant de renchérir :  "La force des liens d'un Nord-Africain ou d'un Français d'origine nord-africaine avec les valeurs françaises jouera un rôle, dans la durée, face à ce problème", insistant sur le fait que la radicalisation est un phénomène qui ne touche qu’une minorité d’individus, la plupart des musulmans vivant en paix et dans le respect d’autrui.

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Après cette préconisation qui a résonné comme un coup de semonce en douceur, Barack Obama a enfoncé le clou tout en finesse, en assurant que les Etats-Unis "continueraient à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la France afin que justice soit rendue."

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