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Attentat à Nice : au moins 84 morts fauchés par un camion, l’état d’urgence prolongé

 Le président de la République, François Hollande, a évoqué « une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié », après l’attaque commise par un homme au volant d’un camion, jeudi 14 juillet dans la soirée, à Nice, durant la célébration de la Fête nationale.

Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, 84 personnes ont été fauchées mortellement, dont dix enfants et adolescents, ainsi que des touristes étrangers, tandis que 55 autres personnes se trouvent toujours en « urgence absolue » parmi la centaine de blessés recensée.

La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête, dans la soirée de jeudi. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Les drapeaux sont en berne et un deuil national de trois jours a été décrété, à partir de demain, samedi 16 juillet.

Alors que la ville de Nice s’est réveillée en état de choc, la vision de corps non identifiés qui gisent encore sur la promenade des Anglais offrant un insoutenable spectacle matinal, des questions se font jour et tourmentent les esprits : Comment un camion a-t-il pu foncer sur la foule dans une zone qui était piétonnisée et sécurisée ?

L’assaillant, un père de trois enfants de 31 ans en instance de divorce, abattu à l'issue de sa folle course meurtrière sur une distance de 2 km, qui était de nationalité tunisienne, titulaire d'une carte de résident en France et défavorablement connu pour des faits de délinquance, selon les premiers éléments d’information, a-t-il agi seul ou bénéficiait-il de complicités pour commettre cet effroyable massacre de masse, un de plus, non revendiqué à cette heure ? 

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