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Attaque à la Préfecture de police de Paris : la piste terroriste n’est plus privilégiée

« Délire mystique et suicidaire ». En d’autres termes, et selon nombre de médias qui s’en font aujourd’hui l’écho, ce serait une bouffée délirante aiguë qui aurait poussé Mickaël Harpon, l’informaticien de 45 ans de la Préfecture de police de Paris, présenté comme un converti à l’islam en pleine radicalisation, à commettre l’irréparable sur son lieu de travail, le 3 octobre dernier.
Après avoir suscité un énième emballement médiatique, toujours aussi délétère, anxiogène et inconséquent, la thèse de l’attentat terroriste « islamiste » ne tient plus, aucun élément probant ne venant l’étayer.
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les différents services antiterroristes chargés de l’enquête judiciaire, alors que des auditions menées par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale ont démarré hier, avec le préfet de police Didier Lallement, afin de faire la lumière sur les dysfonctionnements internes qui ont abouti à ce drame.
A la lumière de l’audition de l’épouse de l’assaillant et des différents éléments recueillis, il est apparu fort plausible que le passage à l’acte meurtrier de Mickaël Harpon ait été déclenché par “un délire mystique et suicidaire”, sur fond de frustration professionnelle, aggravée par son handicap de surdité.
Sa radicalisation religieuse, ses relations avec une mouvance salafiste dans sa mosquée de Gonesse (Val-d’Oise), ne seraient pas le moteur principal dans la décision de frapper mortellement des collègues policiers.
Les services de renseignement ont cherché en vain le moindre lien avec une organisation terroriste islamiste. Il n’y a eu ni revendication, ni allégeance préalable. D’après les informations de France Inter, aucun indice n’indique non plus que Mickaël Harpon aurait transmis des documents compromettant la sécurité de ses collègues. Les vidéos de Daech contenues sur la clé USB de travail saisie par les enquêteurs appartenaient en fait à des collègues policiers du service. De fait, l’auteur de la tuerie était chargé de transférer des dossiers informatiques lorsque des agents changeaient de poste.
Jean-Charles Brisard, directeur du Centre d’analyse du terrorisme, a d’ailleurs partagé la position des services enquêteurs.

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9 commentaires

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  1. Les lois represives contre les musulmans pour les imposer ils faut entretenir la bête qu’ils ont eux mêmes créé le terrorisme…..on fait peur au peuple avec les mensonges fabriqués on vote des lois et après ils s’en fichent si la vérité éclate ou non…..

  2. Illustration parfaite de l’importance de laisser travailler la justice le plus sereinement possible avant de tirer des conclusions allant dans un sens ou dans un autre. Cela peut paraître un peu long, mais il faut éviter d’affirmer ceci ou cela en étant dans l’émotionnel. Le temps judiciaire peut sembler long à certains; c’est le temps judiciaire, et, même s’il paraît long, il est identique pour tous.

  3. C’est dommage qu’on ne puisse pas donner un avis contraire à l’opinion dominante sans être censuré. Même sans insulter comme certains oummanautes qui eux pensent comme il faut.
    Dans quel pays vivons-nous ? Il a bien changé.

  4. Supposer qu’un terroriste qui tue et se suicide sans raisons intelligibles pourrait être sain d’esprit est juste très improbable. L’attentat récemment commis par un vieillard du RN nous confirme le caractère composite des motivations de ces fous criminels. Folie, effets de la propagande, stupidité. N’oublions quand même pas le fait que ces attentats sont encouragés par des partis, des communautés religieuses, et des états.

    • @ Patrice, voilà que maintenant vous vous faites complottiste selon vos définitions en doutant des progrès de l’enquête? En fait, ça semble ne pas vous convenir, non? Vous voudriez quelle vérité qu’on vous la serve à point? Bien entendu différents facteurs peuvent converger dans un fait, mais ce que Patrice a envie d’oublier, c’est que le facteur psychologique est très utilisable de manipulateurs, dans tous les sens, pas forcément ceux que Patrice voudrait, il est même probable que les faux drapeaux soient plutôt de manipulations mentales le plus souvent que des accusations totalement infondées avec un tireur sur FJK qui ne servait que de couverture à des tireurs d’élite, du genre qui ne ratent jamais leurs cibles. Dans ce cas-là, il y eut pour ne rien arrangé éventuellement une manipulation mentale appuyée certes sur l’idéologie du personnage, bien que contextuellement mal venue pour un communiste, après l’échec de l’offensive sur Cuba, il devait se trouver dans la joie et la transe, pas vraiment le meilleur moment pour se mettre en péril de mort, et pour s’assurer de la chose, des tireurs d’élite soigneusement apostés, qui garantissent l’exécution, lesquels la police classique était militairement dans l’infériorité de les poursuivre eussent-ils été repérés et découverts, car à deux ou plus, ils pouvaient anéantir tous poursuivants sans aucun dommage. Preuve du faux drapeau, l’exécution du malheureux porte-drapeau au moment de son transfert d’une prison à l’autre, aucune raison à ça sinon dans les tortuosités complaisantes de l’hypocrite Patrice.
      Là, dans le cas qui nous occupe, pour commencer, pas de couteaux en céramique qui tiennent, j’ignore si les grands médias ont rectifié leurs annonces premières, la radio que j’écoute l’a peut-être fait mais pas à un moment où je l’écoutais, c’était tellement absurde, un mensonge inutile d’ailleurs, parce que les stupides journalistes se sont imaginé sans vérification, que le personnage était soumis à son entrée tous les jours au détecteur de métaux, ce qui n’était pas le cas tout simplement. Les couteaux en céramique sont de bons couteaux de cuisine, pas de problème, ils coupent très bien, de coupe précise, mais ils ne sont pas solides. Or, pour poignarder mortellement quelqu’un, il faut peser sur le couteau de toute sa force et son propre poids, ou si on est bon lanceur, ce qui n’est pas courant, il faut le lancer avec une force extrême, ça marche ou ça ne marche pas. Il faut de la force pour tuer au couteau des adultes, et il ne fallait pas qu’un seul couteau, mais deux couteaux bien solides et en métal. Pas tenus les deux en même temps bien entendu, comme dans certains autres cas de ce genre qu’on nous a servi qu’un tel tenait une machette à chaque main, je veux bien croire qu’il en avait une en réserve, mais tenir les deux en même temps c’est trop sot des fois qu’il aurait besoin de ses deux mains pour peser sur l’arme blanche.
      Et dans le cas de Bayone, qui a prévenu Patrice que ce n’est pas un faux-drapeau? Personne, enfin pas moi, relire le premier article sur ce sujet, je l’envisageais dès le début. En raison du contexte politique évident qui ne peut pas avoir échappé au politicien Patrice, le jour même de la rencontre du président avec les représentants du CFCM, la veille d’une certaine proposition au Sénat, là, Patrice, vous êtes sots ou vous faites semblant? Apparemment, l’intention initiale de ce vieillard de 84 ans était un incendie de la mosquée, mais les deux hommes l’ayant vu, autre chose s’est passé, donc oui il peut y avoir des impondérables même en cas de faux-drapeau. Là, pas moyen qu’il y ait revendication, vous ne comptez tout de même pas à ce qu’Eric Zemmour ou son milieu revendique la chose, non? Et dans le cas de l’agent dans la préfecture de police, sa surdité, handicap psychogène, ça en fait ou un manipulé en puissance ou un accusé commode pour autre chose, une couverture d’un fait intéressant l’état et la haute police. Oui, parce que ce serait pas la première fois, des crimes d’état Français, même depuis l’étiquette démocratie si chère au faux naïf Patrice, il y en a eu, de délibérés ou d’étouffés. Et cir constance agravante si on peut dire, eh bien en ce moment, une éventuelle revendication du groupe “Etat Islamique” susciterait des doutes profonds. Que dit Patrice alors-là et c’est important, du bombardemant Français d’un village Syrien tenu par ce groupe en 2016, bombardement réactionel suppose-t-on à l’évènement de Nice, qui a fait 164 tués de villageois, alors que maintenant il est établi que le groupe n’était pas responsable de la chose, bien qu’il l’ait revendiquée mais laborieusement, avec je crois un oubli du nom du conducteur du camion qu’on suppose seul lors de l’action ce qui laisse àdésirer comme raisonnement? Et quand bien même le fait était réellement et légitimement attribué au groupe armé, 164 tués, ça n’est pas une riposte cyblée, un assassinat ciblé, si tant est que Patrice en valide le principe, non c’était au mieux une vengeance aveugle et au hasar sur n’importe quel village tenu par le groupe si toutefois on avait la certitude de son implication, au pire une théâtralisation criminelle sans preuves minimales, et si d’aventure c’est ainsi, alors il serait droit et légal de réclamer François Holland devant les tribunaux. Non, Patrice ne va rien en dire, parce que que sont 164 villageois Syriens tués au nom de Sa démocratie? Arrêtez Patrice, stop, vos certitudes se fissurent et votre monde prend fin, de grandes choses se font qui ne vous plaisent pas et c’est tant mieux. On ne pourra plus à l’avenir théâtraliser une fusillades opportune aux Champs-Elysées tombée juste à propos en 2017, pendant le déroulement du débat des onze candidats initiaux d’avant le premier tour aux présidentielles, arrivé en plein dedans, et oui, il y eut des conséquences électorales et politiques avec le duo Macron-Lepenn au second tour. Patrice trouvera que c’est plausible, pas moi. En plus le policier tué cette nuit-là, était, oh coïncidence frappante anciennement marié gay avec un policier beur, mort en 2015, je ne sais plus, le jour du 7 janvier je crois. Si Patrice me qualifie de complottiste, qu’il sache que je le revendique ce titre, comme plus proches des gens de la vérité, oui, je m’interroge, non, je n’ai pas de dogmes préalables, à la différence du complaisant Patrice.
      Croissant de lune.

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