Juin 2013, l’islamophobie a tué à Argenteuil, mai 2013, l’islamophobie a sévi avec une sauvagerie inouïe à Argenteuil, mars 2012, l’islamophobie a libéré des pulsions racistes insoutenables à Manosque.
En moins de dix ans, l’islamophobie, assoiffée de haine, n’a cessé de semer la terreur aux quatre coins de l’Hexagone, multipliant, en l’espace de cinq ans, les passages à l’acte plus désinhibés, intolérables et impunis les uns que les autres. L’ombre mortifère du néo-fascisme faisant plus que planer sur ces agressions odieuses, elle est leur signature même.
Leïla, Rabia, mais aussi Arezki Benouali, cet adolescent de 14 ans, heureux de vivre dans sa petite ville des Alpes-de-Haute-Provence, avant que son destin ne bascule tragiquement le 16 mars 2012, trois prénoms désormais emblématiques de la lutte contre le mal islamophobe qui ronge la France, trois victimes de la barbarie à visage humain, trois raisons d’exiger avec force que justice leur soit rendue et que la capacité de nuisance de l’islamophobie soit officiellement reconnue et combattue.
Alors que les médias aux ordres font silence radio et que les politiques, dénués de courage et déjà obnibulés par la pêche aux voix à l’approche des municipales de 2014, se murent dans une omerta teintée d’hypocrisie, laissant au FN toute latitude pour dicter l’agenda populiste, une page Facebook dédiée à Arezki a été créée afin de le soutenir dans son éprouvant combat judiciaire.
Très entouré par les siens, et notamment par sa mère Nadia bouleversée par cette initiative sur le Net, Arezki a néanmoins besoin du soutien de tous, alors soyez nombreux à rejoindre cette grande chaîne de la solidarité et de l'amitié sur la page qui lui est consacrée : "Arezki, nous sommes avec toi".
Pour qu’il n’y ait plus d’Arezki, de Leïla, de Rabia à jamais meurtris dans leur âme et leur chair au pays des droits de l’Homme.
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