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Angleterre : Un musulman de 75 ans poignardé à mort sur le chemin de la mosquée

Sauvagement poignardé dans le dos de quatre coups de couteau, Mohammed Saleem, un musulman de 75 ans, connu de tous dans la ville de Birmingham, au centre de l’Angleterre, où il fut boulanger, et unanimement apprécié pour ses qualités de cœur, n’a pas survécu à l’agression atroce et d'une grande lâcheté qui ne lui a laissé aucune chance, lundi dernier.

Alors que le vieil homme marchait dans la rue à l’aide d’une canne, empruntant un chemin qui lui était familier vers la mosquée locale, son meurtrier a brusquement surgi derrière lui et l’a frappé mortellement  avec une hargne inouïe. Ses blessures dans la poitrine attestent du déchaînement de violence qui a animé son agresseur, identifié par les caméras de surveillance comme étant blanc, âgé entre 25 et 35 ans, mesurant environ 1m 80, les cheveux bruns, et portant un chapeau-bonnet distinctif à rayures.

L’émotion est immense à Birmingham, où ce bon mari et père de cinq filles et deux fils, et grand-père aimant de 22 petits-enfants, était très estimé par l’ensemble des fidèles de la communauté musulmane ainsi que par les dirigeants de la mosquée, où il se recueillait avec assiduité, comme il s’apprêtait à le faire en ce jour fatal.

L’attaque raciste gratuite commise par un barbare des temps modernes est une piste très sérieuse retenue par la police de Birmingham, après que le crime purement crapuleux ait été écarté, rien n’ayant été dérobé à Mohammed Saleem. L’indignation a gagné les rangs de la police, à l’instar de l’officier Mark Payne qui n’a pas mâché ses mots dans les colonnes du Daily Telegraph : "Un individu capable de poignarder un homme de 75 ans dans le dos mérite trois fois plus que les autres criminels d’aller en prison, et c’est là que nous allons nous employer à le mettre", s’est-il exclamé visiblement consterné.

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L’appel poignant lancé en conférence de presse par deux des filles du vieil homme, Shazia Khan Saleem, 45 ans, qui vit à Londres, et Nazia Maqsood, 44 ans, n’a laissé personne indifférent, à l’aune d’un drame qui suscite stupeur et effroi à l'échelle nationale. "C’est très difficile d’accepter la brutalité de sa mort", a déclaré Shazia Khan, avant de s’effondrer en larmes : "Si je regarde par la fenêtre de la chambre, je peux voir où mon père a été tué et comment il a été tué, et nous devons vivre avec ça".

"Il avait un grand sens de l'humour et était très drôle, tout le monde à la mosquée l'admirait, il n'avait pas d'ennemis", a précisé sa sœur Nazia, qui a répété plusieurs fois combien les circonstances de sa mort sont "insupportables" pour toute la famille. 

"S'il vous plaît, nous supplions les témoins du drame, et notamment l’individu qui a été vu courant à proximité du lieu de l’agression de notre père, de se rendre sans tarder à la police pour aider les forces de l'ordre dans leur investigation et que l’on arrête ce dangereux criminel dans les meilleurs délais",ont exhorté les deux soeurs et filles dévastées de feu Mohammed Saleem, mort sous les coups de couteau portés par la fureur islamophobe d'un homme.

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