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Algérie : quatre convertis au christianisme encourent un an de prison

Terre de contrastes, l’Algérie officielle prône la liberté de culte dans le pays, à l’instar du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui déclarait le 21 octobre dernier, devant l’Assemblée nationale, que cette liberté essentielle sera « toujours garantie », alors que le glaive de la justice menace, une fois encore, d’un an de prison quatre citoyens convertis au christianisme.

Inculpés d’ouverture illégale d’un temple protestant dans la région de Tizi Ouzou, les prévenus, âgés de 35 à 45 ans, ont eu le tort de se passer de l’autorisation préalable des autorités et d’avoir offert l’asile à un pasteur français venu en Algérie, dans le cadre d’une conférence destinée aux membres de la communauté chrétienne locale.

Ce nouveau procès, dont le jugement tranchera en faveur ou non de la relaxe des quatre hommes le 12 décembre, n’est pas sans présenter certaines analogies avec les récents procès intentés contre des citoyens algériens, tous accusés de porter « atteinte aux préceptes de l’islam ». Le dénominateur commun qui fâche étant les incidences de la conversion au christianisme.

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Terre où l’islam est religion d’Etat, l’Algérie des prétoires tance ses concitoyens à part, mais se fait néanmoins clémente et tolérante envers les réfractaires au ramadan, à l’image du tribunal correctionnel d’Akbou, qui a libéré le 8 novembre dernier huit non-jeûneurs, après avoir gracié le 5 octobre, dans la même région, deux autres non-adeptes du jeûne rituel.

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