L’opinion publique a découvert avec stupeur, au fil des dernières semaines, que des officiers supérieurs de l’armée étaient directement ou indirectement mêlés à des affaires de corruption ou carrément à des opérations visant la déstabilisation du pays. La réaction salutaire de l’état-major de l’armée et des plus hautes autorités du pays, décidés à assainir les rangs de l’institution, suffira-t-elle à réparer les dommages causés à l’image de l’anp ?
Trois commandants de Régions militaires, trois chefs successifs de la Gendarmerie nationale, trois autres du puissant service des renseignements, deux anciens patrons de la sécurité de l’armée, de nombreux autres officiers supérieurs, des directeurs centraux de lourds départements au niveau du ministère de la Défense font l’objet de poursuites.
Certains sont incarcérés ou en sursis et d’autres en fuite à l’étranger. Jamais l’institution militaire n’a autant fait parler d’elle que durant ces deux dernières années. Lutte de clans, opération mains propres, ou règlement de comptes, le bilan démontre à quel point l’Armée, qui avait pour sacro-saint principe de laver son linge sale en famille, a été malmenée, et ce, publiquement.
Jamais l’institution militaire n’a autant fait parler d’elle que durant ces deux dernières années. Les trois derniers chefs de la gendarmerie nationale, un corps d’élite, se retrouvent au centre de graves affaires de «corruption» et de «trahison», les services de renseignement militaire, centre névralgique qui veille à la sécurité de l’Etat, subissent les coups et contrecoups des fins tragiques de leurs trois derniers patrons, des commandants de Régions militaires en prison ou en fuite à l’étranger et des directeurs centraux à la tête d’importants services au ministère de la Défense incarcérés pour des affaires d’enrichissement illicite.
Ce sont ces corrompus et leurs complices qui n’ont pas intérêt à ce qu’il y est la paix et l’entente entre les frères et sœurs maghrébins, c’est la seule situation de haine et de concurrence qui leur permet de poursuivre et s’enrichir dans la corruption.
Oui mais au moins le pouvoir actuel algérien les arrête c’est pas comme les criminels qui sont à l’origine de la guerre en libye sur fond de corruption financière et de fake-news et qui courent toujours !