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Alain Finkielkraut, ou la cabale sioniste du philosophe

On la pressentait imminente tellement on en connaît les symptômes, on la présageait machiavélique tellement on en maîtrise le mécanisme, on la savait intellectuelle tellement on est accoutumé à sa malhonnêteté, la riposte terrestre pour sauver Israël d’un naufrage médiatique est lancée, et orchestrée sur place, à Jérusalem, par celui qui espère gagner son bâton de maréchal : Alain Finkielkraut.

L’image de l’Etat juif est éclaboussée ? Au diable son crime, qu’il soit de guerre ou contre l’humanité, nos deux oracles de la pierre philosophale, Finkielkraut et BHL, entrent aussitôt en scène, interprétant des présages, lus on ne sait sous quelle voûte céleste, mais forcément funestes et spécieux !

Invité à la 7ème conférence sur l’enseignement de la Shoah par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, notre monument national de la pensée unique, Alain Finkielkraut, en bon et loyal Cassandre, a prophétisé sans détour : « la situation au Proche-Orient risque d’amplifier un mouvement de rage contre la mémoire de la Shoah qui existe en France ».

Comment, l’ignoriez-vous ? La Shoah, maintes fois disséquée et illustrée au travers de documentaires et de longs métrages français, dont le dernier en date « La rafle du Vel d’Hiv », sorti cette année en salles, a été d’office érigé au rang de cause nationale avec le concours de France Télévisions, ce martyre juif devant lequel la France, par la voix de Jacques Chirac, a fait à juste titre acte de contrition public lors de l’inauguration de son mémorial en 2005, et que l’on nous ressort constamment dans un amalgame insidieux qui crie à l’antisémitisme dès lors qu’ Israël est mis au ban des Nations, eh bien l’enseignement de cette sombre page d’histoire est « si difficile en France et notamment dans les écoles » a déclamé un Alain Finkielkraut affligé, devant un public que l’on devine suspendu à ses lèvres.

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Entonnant la complainte du juif mal-aimé dans des envolées lyriques qui ont dû frôler l’extase, on entend d’ici l’ovation réservée à sa grande théorie de la menace « islamo-gauchiste » : " l’union de gens issus de l’immigration et d’intellectuels progressistes, une sorte d’arc islamo-gauchiste m’inquiète", insistant : "Je crois que le moment où Auschwitz sera boycotté comme un produit israélien peut arriver", telle est la nouvelle rhétorique élaborée par l’axe sioniste du parisianisme, avec la bénédiction élyséenne.

En effet, François Zimeray, qui n’est autre que l’ambassadeur pour les droits de l’homme au ministère français des Affaires étrangères, nommé l’an dernier par Bernard Kouchner comme responsable de la mémoire de la Shoah, a non seulement applaudi à cette thèse, mais a contribué à l’amplifier à Jérusalem : "Quand j’entends en France des gens comparer Gaza à un camp de concentration, c’est du révisionnisme contre lequel nous devons lutter", a-t-il martelé.

Faut-il que les langues se délient en France et dans le monde, depuis la tragédie de la flottille humanitaire de Gaza, et s’affranchissent de cette terrible propagande intellectuelle, pour qu’un philosophe et un haut fonctionnaire, pro-sionistes déclarés, choisissent la Ville sainte comme banc d’essai de leur nouvelle cabale !

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