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Tristane Banon, la victime française des ardeurs de DSK en 2002

DSK, en satyre d’un palace New-Yorkais, le fait divers ignoble, s’il est avéré, n’a pas étonné le moins du monde Anne Mansouret, conseillère générale de l’Eure et régionale de Haute-Normandie, et candidate aux primaires socialistes pour l’élection présidentielle de 2012. Et pour cause ! Sa fille Tristane Banon, journaliste et romancière, aurait été victime d’une tentative d’agression sexuelle de la part du Docteur Jekyll et Mister Hyde de la politique française, en 2002.

Alors que la stupeur générale se lisait sur nombre de visages des ténors de la politique nationale, notamment socialistes, qui l’ont joué solidaires et avares de paroles tout au long de ce dimanche riche en conjectures, l’inculpation de celui qui briguait l’Elysée a fait remonter le temps à Anne Mansouret. Un retour douloureux vers le passé, empreint du regret d’avoir dissuadé sa fille de poursuivre en justice son agresseur, Dominique Strauss-Kahn, ainsi qu’elle l’a confié au site “Paris-Normandie.fr”.

Le talon d’Achille du directeur général du FMI, mis sur la touche et remplacé au pied levé par l’américain John Lipsky, bénéficiait de l’indulgence complice du parisianisme, qui sait faire vœu de silence quand l’un des siens commet les pires turpitudes…

Et pourtant, ce tabou avait été levé publiquement en 2007 par celle qui en a subi les assauts violents, Tristane Banon, sur le plateau de l’émission de Thierry Ardisson « 93, faubourg Saint-Honoré ». Evoquant un « chimpanzé en rut », la jeune femme avait été reçue dans l’antre du très respectable élu du peuple et magnat de la mondialisation, pour l’écriture de son premier livre, lequel s’est rapidement transformé en un redoutable prédateur qui s’est rué sur elle pour la déshabiller et la violenter : « Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, puis le bras… On a fini par se battre, on s’est battu au sol, j’ai donné des coups de pied, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’enlever mon jean. Quand on se battait, j’ai dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur » décrivait-elle avec force détail.

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Souhaitant porter plainte, Tristane Banon, qui comble de l’innommable était l’amie proche d’une des filles de DSK, a finalement renoncé à le traîner devant les tribunaux. Anne Mansouret comme sa fille sont aujourd’hui sous le choc de l’affaire du Sofitel de Manhattan, et d’un flashback éprouvant qui a fait dire à la mère sans ambages : « Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade ». Tristane Banon, quant à elle, pourrait envisager de tenir une conférence de presse dans les prochains jours, si la gravité des faits reprochés à DSK révèle l’affligeante réalité du personnage.

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