Alors que le point culminant de l’horreur avait été largement atteint au bout de cinq jours de raids israéliens intensifs et meurtriers contre la bande de Gaza et sa population civile, une trêve négociée par l’Egypte est entrée en vigueur hier soir, samedi 13 mai.
Quelques heures auparavant, Ziad Medoukh, l’universitaire palestinien et fidèle contributeur de notre site Oumma, profondément affecté par la mort cruelle de sa petite cousine Layan, 10 ans, l’une des nombreuses vies innocentes qu’Israël a foudroyées, et par l’ampleur du désastre autour de lui, témoignait face caméra. (voir ci-dessous)
Les objectifs de ce nouveau crime de guerre d’Israël, dont l’impunité totale qui l’entoure est aussi d’une grande violence, sont clairs : « Semer le malheur, la mort et la terreur, briser la volonté remarquable de la population civile de Gaza, résistante et attachée à sa terre, malgré le terrible blocus et les offensives militaires israéliennes répétées, massives et sans pitié », dénonce Ziad Medoukh.
Et de poursuivre, en condamnant le « silence complice de la communauté internationale, ainsi que des médias occidentaux qui occultent la réalité dans les territoires palestiniens et ne donnent la parole qu’à des intervenants israéliens. Un silence qui encourage l’impunité de cet Etat colonial ».
Diffusé sur la chaîne francophone « Gaza, la vie », nous vous invitons à découvrir le témoignage fort de cet écrivain et poète d’expression française, citoyen de Gaza, qui, à la veille du 75ème anniversaire de la Nakba (la Catastrophe), ce lundi 15 mai, déclare avec gravité : « la Nakba se poursuit avec l’occupation, la colonisation et l’apartheid ».
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