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5 000 enfants enregistrés sous X, une tragédie algérienne

C’est un drame national de l’autre côté de la méditerranée, le nombre croissant d’enfants abandonnés à la naissance par leurs parents biologiques jette une ombre sur l’Algérie, pays de cocagne, et met en lumière des disparités criantes qui conduisent aux pires extrémités.

La consternation domine face à ce phénomène social en pleine ampleur, qui a battu cette année le triste record de près de 5 000 enfants enregistrés sous X, et contre lequel se dresse vaillamment Mustapha Khiati, le président de la Fondation algérienne pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem).

Déplorant l’inertie des autorités, M. Khiati, lors d’une récente conférence débat organisée à Alger, a exhorté son pays à reconnaître et protéger tous ses enfants, et notamment les plus déshérités et vulnérables d’entre eux, en demandant au Premier ministre d’agir instamment sur le  « plan juridique et administratif », afin de prendre en charge ces petits êtres qui démarrent dans la vie avec un lourd handicap, souvent insurmontable.

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Nombreux sont ceux qui sont jetés à la rue, où ils n’apprennent pas à devenir des hommes mais des « délinquants » a insisté le président de la Forem.  Cette enfance sacrifiée n’a pas de visage, pas de nom, bref pas de statut, elle se voit d’office exclue de toute scolarité, et a fortiori d'une future insertion professionnelle. Exigeant que ce vide juridique soit comblé urgemment, M. Khiati a également dénoncé l’abandon de plus de 30 000 enfants et l’exploitation de 300 000 mineurs dans des ateliers et autres champs agricoles, une autre réalité cruelle qui complète un bien sombre tableau.

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