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Le Conseil d’Etat s’oppose à une requête en faveur de la suppression des carrés musulmans

Le 15 juillet, une requête de la discorde a été frappée d’irrecevabilité par la plus haute juridiction administrative française…

En effet, guère sensible aux arguments, transpirant le nationalisme revanchard, invoqués par le savoyard Marcel Girardin, le Conseil d’Etat a opposé un veto irrévocable à sa demande pressante, éminemment discriminatoire envers ses concitoyens de confession musulmane.

Pour toute réponse, c’est un désaveu cinglant qu’a infligé la justice à cet ancien attaché parlementaire à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, en balayant d’un revers de main sa remise en cause de deux chapitres d’une circulaire datant du 19 février 2008, relatifs à la police des funérailles et des cimetières.

Le 15 juillet dernier, les espoirs de Marcel Girardin de voir disparaître les carrés musulmans dans les cimetières français ont été totalement et définitivement anéantis !

Jugés irrecevables, ses griefs formulés à l’encontre de l’aménagement par les maires de carrés confessionnels, surtout musulmans, ont été battus en brèche. « Ni la qualité de citoyen invoquée par le requérant ni celle d’ancien adjoint au maire de sa commune de résidence, ni la circonstance qu’il se dise attaché à la neutralité des cimetières ne suffisent à lui donner intérêt à demander l’annulation des dispositions critiquées de la circulaire. Par suite, sa requête qui est irrecevable, doit être rejetée », a tranché le Conseil d’Etat.

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Selon Mohammed Moussaoui, le président de l’Union des mosquées de France (UMF), quelque 600 carrés musulmans sont actuellement dénombrés dans les 40 000 cimetières que compte le pays. « Un nombre nettement insuffisant comme l’a révélé de façon criante la crise de la Covid-19. L’absence de carrés musulmans entraîne l’expatriation de plus de 80 % des corps des musulmans décédés en France, ce qui ne favorise pas l’intégration de ces populations », a-t-il déploré dans un entretien au Figaro.

En rejetant sèchement la requête émise par Marcel Girardin, le Conseil d’Etat bouche la brèche dans laquelle d’autres « bons citoyens français » auraient pu, à leur tour, s’engouffrer hâtivement.

Quant à Marcel Girardin, ce grand pourfendeur auto-proclamé de la corruption institutionnelle, tel qu’il aime à se définir lui-même dans son blog, il devra à l’avenir plaider autre chose que la « neutralité des cimetières » pour pourfendre au grand jour l’islam et la présence musulmane dans l’Hexagone…

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Un commentaire

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  1. Très bien mais insuffisant, parce que les circulaires laissent les maires libres de refuser d’ouvrir ces carrés de tombes. Une loi devrait les y contraindre selon les besoins exprimés dans les communes. D’ailleurs l’ouverture de lieux de culte ne devrait pas non plus dépendre du bon vouloir de responsables et d’élus.

    Sur un ton un peu pleurard, Moussaoui regrette l’insuffisance des carrés en France, alléguant que ça nuit à l’intégration ou on ne sait quoi. Est-ce que les morts s’intègrent dans la société Française, Première nouvelle. Au lieu de cela, il devait argumenter à partir du principe de liberté des cultes, principe juridique fort. Il n’a pas appris de ses échecs, son ton plaignant n’emporte l’adhésion de personne. Décidément, ce qu’on se traîne comme soitdisants représentants!

    Croissant de lune.

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