Celui dont la félonie façonne le faciès, capable de trahir plus vite que son ombre, aussi impopulaire que le paiement du tiers-provisionel, le ministre de l’Immigration Eric Besson tente de dégoter quelques excuses à la bérézina électorale de l’UMP aux élections régionales. Initiateur du lamentable débat sur l’identité nationale qui a contribué à la deuxième résurrection de l’Histoire après celle du Christ, en régénérant un Front national moribond, Besson tente en vain de se dédouaner de sa responsabilité en déclarant aujourd’hui sur RMC « qu’une minorité de Français a peur : de la mondialisation, de la construction européenne, du progrès technique, de l’étranger, de l’islam… »
Il est en revanche une certitude : si, selon Besson, les français ont la trouille de l’islam, il a, lui, bel et bien le trouillomètre à zéro à l’idée de perdre son maroquin ministériel obtenu au terme du plus fulgurant retournement de veste de la Ve Republique.
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