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Zaha Hadid, la célèbre architecte, désireuse d’offrir à Athènes sa mosquée

Athènes, berceau de la démocratie, aux vestiges flamboyants classés au patrimoine mondial de l’Unesco, mais dépourvu de mosquée, faisant figure d’exception parmi ses emblématiques consoeurs européennes.

Athènes, et sa frange xénophobe et islamophobe, avide d’en découdre, qui a joint le geste aux insultes en agressant récemment des fidèles musulmans venus se recueillir sur une place lors de l’Aïd al-Adha, au vu et au su de tous.

Cette hostilité exacerbée à l’encontre d’une présence musulmane amputée d’un lieu de culte officiel, a-t-il été l’élément déclencheur qui a motivé la proposition spontanée de la célèbre architecte anglo-irakienne Zaha Hadid d’offrir à Athènes sa première mosquée ?

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La Grèce, qui compte plus de 90% de chrétiens orthodoxes et où l’Eglise orthodoxe n’est pas séparée de l’Etat, n’a pourtant pas été avare de belles promesses politiques en l’espace de dix ans, mais sans jamais qu’une mosquée ne sorte de terre, contraignant les dizaines de milliers d’immigrés musulmans à se replier dans des lieux sordides, ou pire à s’exposer au grand jour sur les places publiques de la capitale.

Renommée pour ses créations architecturales ultra modernes, dont la dernière en date fut le musée d’art contemporain à Rome, Zaha Hadid est disposée à apposer gracieusement sa griffe avant-gardiste sur un phare athénien de la religion musulmane à nul autre pareil, attendu fébrilement, et qui comblera un vide béant devenu préjudiciable à tous.

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