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Un religieux saoudien désavoue les mariages entre adulte et enfant

Alors qu’un nouveau cas de mariage contre nature et consommé, entre une fillette de 12 ans et un octogénaire, était rapporté au nord de Ryad la semaine dernière, un religieux saoudien, interrogé sur cette union d’un autre âge, a affirmé que rien de nos jours ne pouvait justifier la perpétuation d’une telle coutume.

Autres temps, autres mœurs, comme l’a souligné le Cheikh Abdallah al-Manie, membre du haut comité des oulémas, qui a rappelé le contexte particulier au cours duquel le prophète avait épousé Aïcha, un mariage que l’Arabie Saoudite rigoriste aime à citer en exemple pour cautionner les mariages de ses enfants.

Une alliance également consommée que celle d’Aïcha, trois ans après sa célébration officielle selon certains historiens, qui continue d’alimenter les polémiques passionnelles sur l’islam, et que le représentant religieux saoudien a tenu à relativiser : « Le mariage de Aïcha ne peut être pris pour exemple car les circonstances de l’époque sont différentes de celles d’aujourd’hui » a-t-il plaidé.

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Sollicitée par la mère de la petite fille, laquelle est résolue à intenter un procès pour casser un pacte sordide, la Commission gouvernementale des droits de l’Homme a indiqué suivre de très près le cas de Bouraïda, en nourrissant l’espoir que la balance de la justice penchera du bon côté et toutes affaires cessantes.

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