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Un exemplaire du Coran brûlé : la justice passe sans condamner

Bûcher de l’inquisition qui a heureusement fini en pétard mouillé, l’autodafé du Coran que le pasteur américain Terry Jones, le triste sire de l’ultraconservatisme américain, menaçait de mettre à exécution à la date anniversaire du 11-septembre, n’aura produit que des étincelles de la honte, qui ont toutefois rejailli jusqu’en France, dans l’esprit d’un trentenaire illuminé par la haine.

Sous le pseudo à peine sorti de l’enfance « Calimero », où se dissimule peut-être une métaphore sur le bien et le mal, le bloggeur, islamophobe patenté, a en l’occurrence choisi la pire des offenses pour médiatiser sa croisade personnelle contre l’islam : il s’est filmé en train de brûler un exemplaire du Coran, avant, summum de l’abjection, d’uriner dessus.

Cité à comparaître au titre de la loi sur la liberté de la presse qui punit la provocation à la discrimination et à la haine religieuse ou raciale, et encourant à ce titre un an de prison et 45.000 euros d’amende, l’obscène incendiaire a finalement bénéficié de la clémence de la justice, sa procédure étant annulée lundi par le tribunal correctionnel de Strasbourg.

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Pour vaine, absurde, isolée, et pathologique que soit cette nouvelle provocation, son passage à l’acte n’en demeure pas moins hautement répréhensible, d’autant plus que sa diffusion sur le Net lui aura donné une répercussion inespérée.

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