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Un commerçant de Guingamp pris pour cible par des tags racistes

Reproduisant un grand classique du tag raciste, des barbouilleurs de la haine, certainement encouragés par un certain débat national, ont encore donné libre cours à leur islamophobie pathologique, réservant à un commerçant de la ville de Guingamp, Ahmed Eldiba, un réveil mouvementé.

Quelle ne fut pas la stupeur de cet homme d’origine marocaine, lorsqu’il a découvert les volets de la vitrine de son kebab maculés d’une croix stylisée rappelant une croix gammée ou celtique, lisant avec effroi sur un mur adjacent : « Zone anti-racaille » !

Bouleversé, Ahmed Eldiba, qui vit en France depuis 40 ans, s’explique mal cette nouvelle vague de violences qui l’a notamment pris pour cible, clamant sa fierté d’être français, lui dont le père a combattu dans l’armée nationale.

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Hélas, la virée nocturne des badigeonneurs de l’extrême ne s’est pas limitée au seul commerce de M. Eldiba, entachant une enceinte privée de l’inscription « Zone identitaire », et affichant sur les piliers d’un pont un mot d’ordre sans équivoque : « Pas d’Islam chez nous ».

Condamnés par l’Union démocratique bretonne qui a fait remarquer que « la ville de Guingamp était très récemment recouverte d’autocollants du mouvement d’extrême droite appelé Jeune Bretagne », les provocateurs anti-musulmans de Guingamp ont envoyé un signal facile à décrypter, même pour Eric Besson : la question de l’identité nationale ne fait pas débat, elle est déjà tranchée, unilatéralement et plutôt dans le vif…

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