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Un chef du groupe djihadiste libyen à la tête des libérateurs de Tripoli !

Quelques jours à peine après l’entrée des rebelles libyens à Tripoli encadrés par plusieurs dizaines d’éléments des forces spéciales et des barbouzes des pays de l’Otan, les langues ont commencé à se délier. Les révélations de l’ancien patron du Contre-espionnage français, Yves Bonnet que nous avons relayées ici ont été confirmées 24 heures après par les médias occidentaux ! Comment en effet les bras cassés qu’on voit sur toutes les chaînes tenir mal leurs armes pouvaient-ils prendre Tripoli sans le « soutien » déterminant de professionnels entraînés ?

« Officiellement il n’y a jamais eu de soldats sur le terrain. Pourtant, la présence de forces spéciales de l’Otan sur le sol libyen est de plus en plus précise et ont permis l’avancée spectaculaire des rebelles » reconnaît Sarah Diffalah sur le blog du Nouvel Observateur.

Même son de cloche du côté du Point qui reprend l’info donnée par le New York times. « Des forces spéciales françaises et britanniques se trouvent actuellement sur le sol libyen. Elles participeraient aux combats aux côtés des forces anti-kadhafistes. Le New York Times daté du 24 août écrit qu’une source officielle à l’Otan leur a confirmé cette participation » écrit Jean Guisnel.

Le Monde n’est pas en reste. Il reconnaît enfin que « ses sources » lui ont confirmé la présence d’une centaine d’éléments des forces spéciales de plusieurs pays engagés dans la guerre à Tripoli même s’il s’accroche à la thèse ridicule des « conseillers » « Selon des sources officielles contactées par Le Monde, un peu moins d’une centaine de membres de forces spéciales étrangères sont actuellement déployés à l’intérieur et aux abords de la capitale. Leur rôle consiste à assurer une coordination étroite entre l’OTAN et les actions des rebelles, en particulier des unités d’élite de l’opposition qu’ils ont formées au cours des derniers mois. Ces "conseillers" sont originaires de la France, du Royaume-Uni, des Emirats arabes unis et du Qatar »

Les jours qui viennent révéleront sans doute d’autres aspects jusqu’ici passés sous silence dans cette guerre faussement « humanitaire » qui a poussé les techniques du média-mensonge à un point inégalé jusqu’ici. Mais le clou de l’actualité de cette dernière semaine qui a été soigneusement passé sous silence par les médias à la solde de l’Otan et des pétromonarchies réactionnaires du Golfe c’est l’entrée du chef du Groupe djihadiste libyen Abdelhakim Belhaj Al Khouildi à la tête des rebelles qui ont pris d’assaut tripoli sous l’encadrement des forces spéciales de l’Otan !

Rappelons que le « Groupe islamique combattant libyen » (GCIL) qui était fiché aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et par les Nations-Unies comme une « organisation terroriste » affilée à la nébuleuse de la soi-disant Qaida est devenu subitement fréquentable par les services de la CIA et du MI6 sous le nouveau nom de « Mouvement islamique libyen pour le changement » (MILC) depuis 2009.

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Si on suit les images des chaînes satellitaires du Golfe,,Abdel Hakim Belhaj, plus connu dans la mouvance djihadiste internationale sous le pseudonyme de Abou Abdallah Sadek est en passe de devenir en l’espace de quelques jours le Héros par excellence de la prise de Tripoli et un futur dirigeant de la Libye de demain au même titre que le « libéral » civil, Mahmoud Jibril, actuel chef de l’exécutif du CNT qui passe pour être le futur premier ministre libyen adoubé par les occidentaux. Cette information grave en soi se recoupe parfaitement avec cette autre information crédible avancée par le World Institute for Asian Studies (WIAS) dans son organe « Asian Tribune » qui titrait dès le lundi 22 août : “Gaddafi under siege : Two CIA-backed groups, an al-Qaeda-linked LIFG on top of power stake”.

Le journal annonce en effet l’imminence de la prise du pouvoir à Tripoli par deux groupes liés à la CIA que sont le Front de salut national libyen (FSNL) anciennement basé aux Etats-Unis et le Groupe islamique combattant libyen (LIFG) devenu entretemps « Mouvement islamique libyen pour le changement ». Depuis le début, malgré la façade civile des amis de BHL qui font partie de la bourgeoise libérale de Benghazi et qui ont fait des études en Europe et aux Etats-Unis, les militants du Front de salut national et du Groupe djihadiste contrôlaient les groupes de rebelles armés avec la complicité des « conseillers » de la CIA, du MI6 et de barbouzes français. Certains se diront : l’expérience de Ben Laden en Afghanistan n’a servi à rien ! D’autres, peut-être plus avertis, diront plutôt : justement cette expérience n’a que trop bien servi puisqu’elle a permis aux Américains de faire deux guerres en l’espace de quelques années au Moyen Orient et de s’y installer pour une période indéterminée pour le contrôle des pipelines. Pourquoi changer une tactique qui gagne ?

La Libye, ou à défaut la Cyrénaïque, sera-t-elle un futur émirat schizophrénique à l’image du modèle wahhabite saoudien où une élite économique libérale à l’américaine s’occupe de diriger l’industrie pétrolière en partenariat avec les célèbres majors occidentales pendant que la société serait soumise à une application moyenâgeuse de la Charia sans parler de la sous-traitance probable des groupes faisant partie de la nébuleuse d’Al Qaida dans le « grand jeu » qui se dessine dans la région stratégique du Sahel pour le contrôle de cette zone riche en minerais et en uranium ?

Bref, en perspective, beaucoup de sang et beaucoup de pétrole pour faire fonctionner la satanée machine de l’Empire et du Capital ! Tout cela au nom de principes « humanitaires » et « démocratiques » mensongers que les médias à la solde de l’Otan s’empressent de véhiculer sans scrupules. A moins que – mourir pour mourir- les peuples de la région se décident de se soulever une fois pour toutes contre leurs véritables ennemis qui tirent les ficelles loin des champs de bataille !

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