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Témoignage : Facebook censure un groupe de soutien à Gaza

Dès le premier jour des attaques perpétrées par l’armée israélienne contre la population palestinienne de Gaza, j’ai pris l’initiative de créer sur Facebook un groupe dédié à ce drame. L’objectif : mobiliser un maximum de personnes afin de créer un réseau destiné à centraliser et diffuser toutes les initiatives de mobilisation et de solidarité en direction de Gaza : lettre quotidienne sur la situation, informations sur les manifestations et les associations humanitaires, diffusion de communiqués, modèles de lettres à destination des élus et partage de documentation en ligne. En moins d’une semaine, ce groupe a permis de mettre en relation plus de 1000 utilisateurs de Facebook, tous soucieux de manifester leur solidarité avec Gaza.

Ce réseau de solidarité a malheureusement été brisé le 06 janvier 2009 par un modérateur de Facebook qui a supprimé le groupe, estimant manifestement qu’il transgressait la charte du site, celle-ci interdisant les propos racistes et haineux ainsi que les attaques contre les individus ou communautés. Les 1050 membres du groupe sont autant de témoins pouvant certifier non seulement que le groupe se rassemblait sur une base solidaire et politique, mais aussi que je me suis engagé personnellement contre certains perturbateurs extrémistes.

Outre cette sanction aussi incompréhensible qu’infondée, j’ai reçu un message m’informant que mon compte personnel risquait d’être désactivé.

Nous sommes en droit de nous interroger aujourd’hui sur les intentions réelles de cette censure contre un groupe qui rassemble et mobilise là où d’autres parasitent le réseau communautaire pour répandre leur haine des Musulmans et se vanter de leurs actes de délinquance numérique au nom d’un Israël qui tue et massacre.

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Je ne vois dans cet acte qu’une seule explication : le large parti pris de Facebook contre le soutien à la cause palestinienne et en faveur des exactions commises par Israël. Il est donc temps de s’organiser pour que le manque flagrant d’impartialité de Facebook se retourne contre lui par la puissance des réseaux sociaux.

Facebook est un média qui est aussi le nôtre : il doit à chacun d’entre nous un peu de sa notoriété. Nous sommes donc en droit d’exiger de lui qu’il ne soit ni le cheval de Troie numérique de l’armée israélienne, ni son agence de communication.

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