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Tariq Ramadan réhabilité par une victoire judiciaire décisive

Les cieux de l’administration Obama seront-ils plus cléments pour Tariq Ramadan ?

Frappé d’une interdiction d’entrée sur le sol américain sous l’ère Bush en 2004, alors qu’il s’apprêtait à cheminer vers l’Indiana où il devait enseigner dans l’enceinte de la prestigieuse Université catholique Notre-Dame, le célèbre intellectuel suisse vient de remporter une première manche judiciaire capitale, de nature à lui faire entrevoir de nouvelles perspectives d’avenir Outre-Atlantique.

La Cour d’appel de Manhattan a en effet infirmé vendredi le jugement de première instance qui se ralliait au refus de l’administration Bush de lui accorder un visa d’installation aux Etats-Unis, désavouant l’homme au motif de soutien au terrorisme.

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Atteint dans son intégrité et freiné brutalement dans une carrière américaine qui s’annonçait sous les meilleurs auspices, Tariq Ramadan a ferraillé dans une procédure longue de plusieurs années, bénéficiant du soutien actif d’ONG de défense des droits de l’homme, afin de démentir les allégations portées à son encontre : des dons financiers jusqu’en 2002 en faveur d’une association caritative palestinienne, réputée proche du Hamas, classée en 2003 dans une liste noire de soutien au terrorisme. Clamant son innocence tout en reconnaissant ses dons : « A l’époque de mes contributions, l’association n’était sur aucune liste noire », Tariq Ramadan, qui s’était depuis replié à Londres en qualité d’enseignant à Oxford notamment, après avoir conseillé le gouvernement Blair dans la lutte contre l’extrémisme, est maintenant tributaire de l’arbitrage politique, dont certains frémissements laissent augurer un dénouement bienveillant.

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