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Shlomo Sand : un post-sioniste partisan d’une ouverture sur le monde arabe

Alors qu’Israël et Palestine ont entamé le 18 janvier un cessez-le-feu, fragilisé par l’envoi d’une roquette sur Israël qui a riposté, Shlomo Sand, intellectuel et historien israélien enseignant à l’université de Tel-Aviv, critique, dans un entretien paru sur télérama.fr, le “pilonage de Gaza”. En condamnant ces bombardements, Shlomo Sand se démarque des intellectuels israéliens de la gauche sioniste qui soutiennent, en grande partie, les actions israéliennes. S’appuyant sur les propositions de paix faites à l’État d’Israël et sur les initiatives de Mahmoud Abbas en vue d’une politique de paix, l’historien fait le portrait d’un pays engagé qui ne peut consentir à voir son territoire se cantonner aux frontières d’avant 1967.

Constatant la position de force manifeste d’Israël du fait de la puissance de son armée et du soutien que lui accorde la première puissance mondiale, Shlomo Sand ne voit comme seule issue à ce conflit qu’une pression forte exercée sur Israël par des pays extérieurs, notamment les États-Unis. Partisan d’une “République israélienne” ouverte sur le monde arabe, Shlomo Sand évoque le conflit israélo-paléstinien en avançant des idées engagées et dissonantes mais qui, d’après ses dires, sont partagées par un certain nombre d’Israéliens

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