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Obama interpellé par Amnesty International

Le cap fatidique des « cent jours » de règne de Barack Obama plonge Amnesty International dans une perplexité anxieuse, qui la conduit à interpeller le président américain sur un premier bilan mitigé, faisant apparaître des contradictions peu rassurantes en matière de justice internationale.

Si sa rhétorique prometteuse de campagne au sujet de la fermeture de Guantanamo a été officiellement confirmée, les défenseurs des droits de l’homme n’ont pas manqué de faire observer l’ambivalence suspecte de l’administration Obama, qui rechigne à s’engager pleinement dans cette stratégie salutaire de fermeture des prisons secrètes, en refusant aux détenus de la prison de Bagram, en Afghanistan, le droit de recourir à la justice américaine pour faire appel de leur incarcération.

Dans cette droite ligne, ils dénoncent une insuffisance flagrante de gestes symboliques qui marqueraient véritablement l’entrée dans une nouvelle ère politique : la CIA ne s’est vu notifier aucune interdiction d’enlever des suspects n’importe où dans le monde, ainsi que d’opérer des détentions “de courte durée, transitoires” ; Obama s’indigne publiquement devant le recours barbare à la torture, mais s’oppose à la création d’une commission d’enquête indépendante sur la question.

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Enfin, le sort dramatique toujours en suspens des 240 prisonniers de Guantanamo, dont la détention illimitée ne cesse de se proroger indéfiniment, suscite les plus grandes inquiétudes et instille un doute réprobateur.

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