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Minarets, circoncision, même combat helvétique ?

La suisse franchirait-elle un nouveau palier dans une phobie de l’islam désinhibée, qui s’est affranchie d’une tolérance de convenance depuis la fameuse votation référendaire contre les minarets ?

On peut le craindre avant de le déplorer, à la lueur de la révélation du quotidien suisse-alémanique Tages-Anzeiger, qui indique qu’un délégué du parti des « Verts », manifestement resté sur sa faim, souhaite maintenant débattre en place publique de la circoncision.

Diego Hätenschwiler, membre du bureau du Parti écologiste suisse, se sent l’âme d’un briseur de tabous, dont la profonde ignorance le dispute à l’ineptie la plus sidérante. Devenant un fléau à combattre au même titre que l’excision, la circoncision fait soudainement irruption sur le devant de la scène politico-médiatique helvétique sous l’impulsion d’ un « Vert », qui s’improvise en pollueur des esprits.

Mais, cette fois-ci la traque anti-musulmans prend dans ses filets un autre public, qui n’a pas manqué d’exprimer sa consternation : la communauté juive de Suisse.

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En écho aux représentants musulmans, qui réprouvent avec force une prise de position aberrante, la vice-présidente de la Fédération suisse des communautés israélites dénonce une ingérence dans la liberté religieuse, s’alarmant à l’idée qu’elle « remette en cause un élément fondamental de la pratique des juifs et des musulmans en Suisse, qui ne nuit en rien à leur intégration ».

En provenance des verts alpages, voici une effarante variation sur un petit air que nous connaissons bien, et qui poursuit l’Europe comme un refrain lancinant.

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