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Marianne condamnée pour diffamation envers le recteur Larbi Kechat

Monsieur Jean-François KAHN, directeur de publication a publié dans le journal MARIANNE du 23 au 29 juillet 2001, un article de Madame Martine GOZLAN, journaliste, intitulé « Religion : une nouvelle mosquée à Paris. mais pour quel islam ? »

Monsieur Larbi KECHAT et l’Association Cultuelle Islamique considérant que cet article comportait des affirmations erronées et diffamatoires à leur encontre, ont assigné Monsieur KAHN, Madame GOZLAN et le journal MARIANNE, aux fins de les voir condamner à les indemniser du préjudice subi (atteinte à leur honneur et leur considération).

A l’audience publique qui s’est tenue devant le Tribunal de Grande Instance à PARIS, le 24 mars 2003.

Le père LELONG a présenté au Tribunal le travail de paix et de dialogue réalisé depuis de nombreuses années par la Mosquée Adda’wa.

Monsieur Soheib BENCHEIKH, « Grand Mufti de Marseille » est intervenu dans l’intérêt de MARIANNE en apportant « son soutien sans réserves » au journal et à Martine GOZLAN ; Tout en reconnaissant n’être jamais venu à la Mosquée Adda’wa, il a affirmé néanmoins que la mosquée et ses fidèles étaient, selon lui, « trop rigoristes ».

Par jugement du 19 mai 2003, le Tribunal a :

1- CONSTATE que l’article incrimine était diffamatoire à l’égard de Monsieur KECHAT

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2- CONDAMNE les défendeurs à indemniser Monsieur KECHAT du préjudice subi

3- ORDONNE la publication dans le journal MARIANNE d’un communiqué informant les lecteurs que monsieur KAHN, madame GOZLAN et la Société MARIANNE ont été condamnés pour avoir diffamé Monsieur Larbi KECHAT en publiant l’article incriminé,

4- DEBOUTE l’Association Cultuelle Islamique dite Mosquée Adda’wa de toutes ses demandes. En effet, le Tribunal de Grande Instance a considéré que les éléments constitutifs du délit de diffamation publique envers un particulier étaient réunis à l’égard de monsieur Larbi KECHAT , mais ne l’étaient pas à l’égard de l’Association Cultuelle Islamique, au nom de la liberté d’opinion et de la liberté d’expression.

L’ACI envisage d’interjeter appel.

Paris, le 1er juillet 2003

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