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Les musulmans de Draguignan en mal d’un lieu de culte

Livrés à eux-mêmes, sans lieu de culte digne de ce nom, 5 000 administrés de Draguignan, dans le département du Var, peinent à réprimer le profond sentiment d’abandon qui les envahit, et qui ressurgit avec d’autant plus d’acuité en ce mois béni du Ramadan propice au recueillement.

Comment ne pas se sentir ignorés de la République, quand toutes les démarches effectuées par l’association cultuelle et culturelle des musulmans de la Dracénie pour louer, voire acheter une propriété à une collectivité ou à un particulier se sont irrémédiablement heurtées à une fin de non recevoir du maire, lequel ne daigne même plus répondre à une simple demande d’audience ?

Un blocage inextricable que déplore vivement le président de la structure associative, Sylimaine Hamdaoui, même si toutefois le soutien de la sous-préfète laisse poindre une lueur d’espoir.

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Elu de proximité par excellence, l’édile de la commune de Draguignan se mure dans un autisme bien peu civique, qui prive injustement une communauté musulmane dracénoise très conviviale et entreprenante, connue pour tisser des liens interconfessionnels, d’un lieu de prière et de rencontre dont la question de la légitimité ne devrait même plus se poser.

Et pourtant, cette question là est bien le bât qui blesse, et qui condamne sans sursis la deuxième religion de France à l’arbitraire le plus anti-républicain qui soit…

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