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Les jeunes lycéennes de Saint Ouen, passibles d’une exclusion pour port de longues robes unies, témoignent

La violence islamophobe commence là où l’endoctrinement vers une certaine idée de la laïcité prévaut sur l’ouverture vers la réalité, dans une enceinte que l’on voulait croire, bien naïvement, zone protégée.

Au lycée de la tenue correcte exigée – le lycée Augustin Blanqui, à Saint Ouen – où la compatibilité avec l’idéal républicain ne semble se mesurer qu’à l’aune du port du jean et de la mini-jupe, la radicalisation est administrative, l’aliénation est laïcarde, l’arbitraire se fait extravagant, et tombe comme un couperet sur des jeunes lycéennes passibles d’être renvoyées de l’établissement pour port de longues robes unies.

Y aurait-il eu un effet Caroline Fourest ? En janvier dernier, la journaliste et essayiste, qui a fait de la démystification de Tariq Ramadan son juteux fonds de commerce, est en effet allée à la rencontre des lycéens de l’établissement pour discourir de « l’autodéfense intellectuelle ». Une thématique en or pour la reine de l’enfumage intellectuel…

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Déshumanisées en place publique, le plus souvent au profit de leurs voiles, plus vendeurs, et en l’occurrence de leurs robes, plus sensationnalistes, il est grand temps d’écouter celles que l’on préfère pointer du doigt, plutôt que de leur tendre un micro.


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