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Le premier coup de canif américain au pacte de sécurité signé avec l’Irak

L’accord de sécurité que l’Irak a scellé avec les Etats-Unis en novembre dernier le stipulait pourtant clairement : toutes les opérations militaires des forces américaines en Irak seront désormais « entreprises en pleine coordination avec les autorités irakiennes ».

Evoquant dimanche « l’infraction » commise par les Etats-Unis, le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, a dénoncé le raid américain mené dans le sud du pays, exigeant que « la Force multinationale traduise en justice les auteurs » de cette opération au cours de laquelle une femme et un policier ont trouvé la mort.

Se défendant d’avoir voulu outrepasser leurs prérogatives, les militaires américains affirment que le raid “avait été coordonné et approuvé par le gouvernement irakien” et ciblait des activistes chiites appartenant à « un réseau de financement, qui est aussi responsable de la contrebande d’armes dans le pays ».

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Dès dimanche, deux commandants irakiens ont été mis aux arrêts pour avoir autorisé cette opération sans en référer au ministère de la défense.

Première fausse note dans les accords de l’après-Bush signés entre Washington et Bagdad, l’ère Barack Obama sera-t-elle celle de la vraie transition escomptée par le gouvernement irakien, ou plutôt du changement dans la continuité ?

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