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Le conseil de Paris a fait relâche pour Yom Kippour

Dans la cathédrale parisienne de la république qu’est la mairie de Paris, vitrine territoriale de prestige des valeurs françaises, garante de la laïcité, le principe de neutralité à l’égard des religions a récemment volé en éclat pour Yom Kippour.

Ainsi, le jour de la célébration juive du Grand Pardon, les présidents de groupe des partis politiques représentés au sein du conseil de Paris ont accepté, comme un seul homme, de faire relâche, reportant sans sourciller leur réunion mensuelle au lendemain de cette fête religieuse, dorénavant inscrite au calendrier municipal au même titre que les grandes fêtes chrétiennes de Noël et de Pâques.

Une exception de caste à la règle, qui a reçu la bénédiction du premier magistrat de Paris, Bertrand Delanoë, lequel, dénué de tout scrupule républicain, a dérogé publiquement à la vocation première de sa mission de service public : veiller à l’égalité de traitement pour tous ses administrés et faire respecter les lois.

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A la mairie de Paris, en ce jour de Yom Kippour, tous les ardents apologistes de la spécificité laïque à la française se sont étrangement tus, tous les prédicateurs anticléricaux prompts à conspuer le mélange politico-religieux n’ont soufflé mot, unis dans un délit de favoritisme caractérisé en faveur de la pratique religieuse juive.

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