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« Le CRIF est un interlocuteur essentiel de l’Etat » signé Nicolas Sarkozy

Il y a des congratulations épistolaires qui, pour être protocolaires, n’en trahissent pas moins les liens très étroits, pétris d’affection, qui existent entre le sommet de l’Etat et le Conseil Représentatif des Institutions juives de France.

A l’occasion de la réélection de Richard Prasquier, qui entame son second mandat aux commandes du CRIF, les « plus vives félicitations » sous la plume de Nicolas Sarkozy prennent une résonance particulièrement édifiante, qu’il n’est nul besoin de déchiffrer puisque l’adoubement de l’organisation communautaire se lit en toutes lettres : « Le CRIF que vous présidez est un interlocuteur essentiel de l’Etat ».

Le Chef de l’Etat et le CRIF, des mêmes valeurs au service d’un même objectif ? Si le doute subsistait encore pour certains rares esprits incrédules, la phrase qui suit les fera certainement passer de l’ombre à la lumière : « Je me réjouis de de la qualité de nos relations, marquées par l’amitié et la confiance mutuelles, mais aussi par les convictions humanistes que nous avons en partage ». Un bel emballage humaniste qui porte le sceau Elyséen, mais entaché d’une indignation circonscrite à un certain seuil de tolérance…

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Cette même petite flamme humaniste qui ne brille pas pour tous les peuples, plus encline à s’alarmer de la « réaction disproportionnée du raid israélien contre la flotille de Gaza », que de s’offusquer d’un assaut militaire meurtrier contre des pacifistes.

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