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La nouvelle botte secrète des Etats-Unis en Afghanistan

S’illustrant par un coup de maître dont il est coutumier, le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, sort de sa manche un atout censé neutraliser la vague d’accusations visant les bavures intolérables de l’armée américaine en Afghanistan : le haut gradé anti-guérilla par excellence, le général Stanley McChrystal.

Remplaçant au pied levé le général David McKiernan, qui n’était en place que depuis onze mois, cet ancien commandant des opérations spéciales, a à son actif un tableau de chasse qui en fait la légende Outre-Atlantique : la capture de Saddam Hussein, en décembre 2003, et l’élimination du chef d’Al-Qaida en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui, en juin 2006.

Ce remaniement express témoigne des priorités que se fixe l’administration Obama dans ce théâtre des opérations miné qu’est l’Afghanistan. “Aujourd’hui, nous avons une nouvelle politique définie par notre nouveau président. Nous avons une nouvelle stratégie, une nouvelle mission et un nouvel ambassadeur. Je crois qu’il faut aussi un nouveau commandement militaire”, a indiqué M. Gates dans une conférence de presse.

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L’Afghanistan sera-t-il l’Irak d’Obama ?

Fait à marquer d’une pierre blanche, dans le budget que le secrétaire américain à la défense soumettra mercredi 13 mai à la commission des forces armées du Congrès, les crédits affectés à l’Afghanistan seront pour la première fois supérieurs à ceux du funeste bourbier irakien.

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