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La Turquie oppose Paris à la nouvelle présidence suédoise de l’Union européenne

Aux manettes de l’Union européenne pour les six prochains mois, la présidence tournante du Vieux continent a été attribuée le 1er juillet à la Suède, en la personne du Premier ministre, Fredrik Reinfeldt, qui compte marquer de son empreinte de centre-droit ce passage fugace à la tête du « club des 27 ». Devançant ses partenaires européens, Nicolas Sarkozy sera le 3 juillet l’un des tout premiers chefs d’Etat à recevoir les honneurs de cette nouvelle présidence aux couleurs de la Scandinavie, et ce dans un contexte où les questions qui fâchent émergeront rapidement.

Outre, le coup de semonce adressé à Paris au sujet de la discipline budgétaire pour sortir de la crise endémique, et la définition controversée du profil type du futur président stable du Conseil européen (un mandat de deux ans et demi renouvelables), la Turquie fait figure de principale pomme de discorde qui va confronter deux divergences de vue radicales.

Ainsi, il se dit sous cape que la visite de Nicolas Sarkozy initialement planifiée le 2 juin, a été reportée suite au vif mécontentement de l’Elysée à la lecture d’un entretien accordé au Figaro par le ministre suédois des affaires étrangères, dans lequel ce dernier appelait à “éviter d’arrêter les élargissements” de l’Union européenne, une injonction destinée aux pays réfractaires à l’adhésion de la Turquie.

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La présidence suédoise aura-t-elle le temps nécessaire et le réel pouvoir d’exercer une influence salutaire dans le sens d’un élargissement jusqu’au Bosphore ? Le semestre qui vient sera soumis à l’épreuve des faits.

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