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La Flottille pour Gaza : un dernier baroud d’honneur, mais le combat continue plus que jamais !

A l’heure où nous apprenons que le bateau français “Le Dignité-Al Karama”, à bord duquel se trouvent Olivier Besancenot et Annick Coupé, a brisé le blocus grec, en entrant dans les eaux internationales, et qu’un bateau canadien “Tahrir”, voguant dans son sillage, a été stoppé net par la police maritime, retour sur une grande première fluviale française qui a, contre vents et marées, battu pavillon humanitaire pour Gaza, portant haut les couleurs de la société civile dans ce combat pour la justice et la souveraineté de la population palestinienne.

Athènes fut leur port d’attache forcé. Après plus d’une semaine d’un arraisonnement sous la contrainte, rythmé par un sabotage d’hélices, des tractations et des manifestations de protestation devant l’ambassade américaine, les deux bateaux tricolores, malgré la percée d’un des deux, n’auront jamais pu larguer les amarres pour parachever le but suprême : briser le blocus de l’ignominie.

En dépit du vent contraire qui a violemment soufflé depuis les cimes du gouvernement grec, dont la faillite financière a signé la fin de l’indépendance diplomatique, les différentes personnalités françaises, que vous avez pu découvrir en images grâce à Yamin Makri, notre correspondant et membre actif de l’opération, sont allées, une dernière fois, à la rencontre de la police maritime pour dénoncer un abus de droit caractérisé, a fortiori dans l’espace de Schengen.

Emmenée par le célèbre député démocrate palestinien Mustafa Barghouti (photo ci-dessus), qui se présenta à la présidence de l’Autorité palestinienne en 2005, cousin éloigné de Marouane Barghouti, le chef emprisonné du Fatah, la délégation du “Bateau français pour Gaza” a tenté de faire entendre une nouvelle fois ses récriminations contre un veto inacceptable.

Cette opération pacifique et humanitaire, qui a vu le jour grâce à la générosité et au dévouement de nombreux militants pro-palestiniens de l’Hexagone, n’aura certes pas mis le cap vers sa destination finale, mais ne jette pas l’éponge pour autant. C’est un nouveau temps qui se profile à l’horizon, le temps judiciaire, à travers notamment un recours, en référé d’urgence, déposé contre la décision du gouvernement grec.

Le combat continue plus que jamais, la fleur au fusil, et en dépit de l’omerta généralisée des grands médias hexagonaux qui ont servilement passé à la trappe l’événement, l’éveil des consciences est en marche, et c’est en cela une très belle victoire.

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  •  Une conférence de presse est organisée à Paris, à l’Assemblée Nationale, mardi 5 Juillet 2011, à 10h30, à l’invitation de Jean-Paul Lecoq, député et membre de la délégation française, et en présence notamment de Rony Brauman, Rokhaya Diallo et Stéphane Hessel.

    D’autres conférences de presse avec l’ensemble de l’équipage de la Flottille de la Liberté sont à venir.

    Le dernier rassemblement à bord du bateau

    La délégation française emmenée par le député palestinien Mustafa Barghouti

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