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Kadhafi prêche le jihad dans le désert !

Derrière les vitres de son trône lybien, le leader politique mégalomane, aux frasques insensées, a donné libre cours à son courroux envers la Suisse et son interdiction des minarets, en s’essayant à un douteux mélange des genres : lancer un jihad en signe de représailles !

Surprendre son monde est un exercice qu’affectionne particulièrement l’imprévisible Mouammar Khadafi, quand bien même transgresserait-il toutes les limites de l’entendement, et du diplomatiquement recevable !

Alors, pourquoi ne pas aller jusqu’à outrepasser ses propres fonctions, en exhortant à la guerre sainte contre le « mécréant » et « apostat »petit état qui roule sur l’or ?

Mais celui qui se rêve en harangueur de foules devant le Très Haut s’improvise un piètre prédicateur, son jihad tournant au prêche dans le désert… helvète !

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Loin de mobiliser les 400 000 suisses de confession musulmane, son coup d’éclat n’est qu’un coup d’épée dans l’eau, qui le discrédite définitivement : « La colère le rend hystérique. Il n’a absolument aucune crédibilité dans cet appel puisqu’il ne représente pas plus que lui-même, pas même son peuple », s’exclame Hafid Ouardiri, ancien porte-parole de la mosquée de Genève.

Une colère aveugle d’un monarque égocentrique, qui se moque royalement des répercussions en Suisse, et dont la cause profonde est plus prosaïquement filiale qu’éminemment religieuse : Hannibal, son tumultueux rejeton, ayant été interpellé à Genève en 2008, suite à une plainte de deux domestiques pour mauvais traitements.

Œil pour œil dent pour dent, Khadafi avait alors ordonné l’arrestation de deux hommes d’affaires suisses, au motif de « séjour illégal » et « exercice d’activités économiques illégales », l’un d’eux purgeant actuellement une peine de quatre mois de prison, tandis que l’autre a été relaxé mardi soir.

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