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Jeannette Bougrab, la nouvelle présidente de la Halde

So long Malek Boutih, bonjour Jeannette Bougrab !

Au jeu des chaises musicales de la politique, les nominations ne sont jamais acquises, surtout quand une déroute électorale est passée par là, imposant au chef de l’Etat de changer de cap, et de bifurquer à droite de toute urgence !

Symptomatique d’un inévitable retour aux sources, gratifiant la grande famille en mal de reconnaissance de l’UMP, la nomination de Jeannette Bougrab à la tête de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité ) symbolise un resserrement des liens politiques originels que Nicolas Sarkozy ne pouvait plus décemment renier, au risque de faire éclater une fronde interne, celle des éternels laissés-pour-compte de la droite républicaine.

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Fille de Harki, Jeannette Bougrab est une juriste de 36 ans, se disant imprégnée d’un certain gaullisme social, militante de SOS Racisme avant de rallier l’UMP en 2002, où elle fut secrétaire nationale chargée des nouvelles adhésions. En 2007, le vent en poupe, elle se lança dans la grande aventure des législatives au cœur d’un bastion de gauche, la dix-huitième circonscription de Paris, l’UMP misant sur ses origines pour tenter de renverser la vapeur auprès d’une importante population immigrée. Mais ce fut peine perdue, et elle échoua face au socialiste Christophe Caresche.

A l’annonce de cette nomination au profil typé, on se plaît à imaginer le soulagement en demi-teinte que doit ressentir le sénateur UMP Gérard Longuet, et de nombreux autres ténors de son camp, dont le récent appel très controversé à la mobilisation du « corps traditionnel français », dans le cadre de la présidence de la Halde, n’aura été au final que très partiellement entendu, stratégie d’image oblige…

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