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Israël se paye le luxe de renforcer son arsenal militaire en s’offrant le « Vulcan Phalanx »

Alors que la conférence sur le racisme résonne des cris d’orfraie des puissances internationales qui se braquent ou fuient dès lors que l’on écorne l’image d’Israël, quitte à altérer la vocation salutaire de cette rencontre internationale, qui peut encore nier la nature belliciste de la politique expansionniste de l’Etat Hébreu au vu de l’engin militaire qu’il s’apprête à acquérir ?

Au lieu d’étudier les modalités de la feuille de route vers une paix pérenne, le nouveau gouvernement préfère poursuivre son inlassable effort de guerre en misant sur un système américain d’interception de roquettes, « Le Vulcan-Phalanx .

Objet de toutes les convoitises israéliennes, ayant fait ses preuves en Irak et en Afghanistan, le « Vulcan-Phalanx » représente une arme clé dans la stratégie de défense élaborée par le ministre Ehud Barack, qui en a révélé les axes forts au quotidien Haaretz : « Une telle défense constitue un objectif stratégique. Le but est de créer une situation dans laquelle le maximum de roquettes tirées vers Israël seront interceptées ».

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Composé de deux parties, un radar qui repère les roquettes et un canon de type Vulcan de 20 millimètres qui détruit en vol les roquettes, ce système existe en deux versions : la navale pour assurer la protection de navires, et la terrestre avec des canons qui peuvent tirer jusqu’à 4 000 obus par minutes, une petite folie de 25 millions de dollars l’unité…

Le Pentagone s’est opposé jusqu’à présent à fournir le système terrestre, privilégiant sa propre armée, un refus qui n’a pas entamé pour autant la ferme détermination d’Ehud Barack d’avoir gain de cause lors de sa visite à Washington en juin, en vue d’une livraison dès cet hiver.

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