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Grande première en Israël : comparution d’un ancien Premier ministre pour malversations

Fraude, abus de confiance, usage de faux documents, dissimulation de revenus frauduleux et évasion fiscale, l’ancien chef du gouvernement d’Israël du parti centriste Kadima, Ehud Olmert, n’a pas fait dans la dentelle en se fourvoyant dans l’illicite.

Créant l’événement dans un Etat qui se pare habituellement de toutes les vertus, l’ancien Premier ministre de 64 ans, contraint à la démission le 21 septembre 2008 après que la police eut recommandé son inculpation dans le “dossier Talansky”, ne cesse de protester de son innocence en se disant victime d’une cabale inhumaine.

Celui qui atteignit les cimes du pouvoir en remplacement d’Ariel Sharon en mars 2006, comparaît actuellement devant le tribunal de Jérusalem pour trois affaires distinctes où l’argent sale et la politique ont manifestement fait bon ménage…

L’un des chefs d’inculpation retenus contre M. Olmert est un scandale de financement illégal de la part de Morris Talansky, un homme d’affaires juif américain, alors que M. Olmert était maire de Jérusalem entre 1993 et 2003.

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La deuxième affaire de prévarication, dite “Rishontours”, porte sur des billets d’avion que M. Olmert se serait fait rembourser plusieurs fois pour lui-même et des membres de sa famille.

La troisième affaire relève du népotisme pur et dur, M. Olmert étant accusé de nominations de certains de ses proches à des fonctions au Centre d’investissement, un organisme officiel.

Démis de ses hautes fonctions, et remplacé à la tête du parti Kadima par son ancienne ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, Ehud Olmert, l’homme de pouvoir déchu, n’occupe plus désormais qu’un seul rang : celui de chef de file d’une lignée d’hommes politiques israéliens qui, de l’ancien président Moshé Katsav à Avigdor Lieberman, sont accusés de corruption.

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