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Gaza, une plaie ouverte dans une prison à ciel ouvert

Trois mois après le terrible traumatisme d’une guerre d’extermination, la population de Gaza, animée d’un courage qui force le respect, continue de lutter sans relâche pour sa propre survie, au milieu d’un paysage de ruines défiguré par de profonds stigmates, témoignages visibles de la violence inouïe de l’offensive israélienne.

Même si les habitants, fragilisés par l’extrême précarité des circonstances, renaissent progressivement à la vie, certains puisant l’espoir à travers des gestes chargés d’une forte symbolique, à l’image d’un olivier qui est planté, le cauchemar de la fureur des hommes hante constamment les esprits, notamment ceux des plus jeunes : « Lorsqu’une chaise tombe, les enfants ont peur. Il y a des problèmes d’incontinence, de concentration. Nous avons fait appel à des psychiatres, à des psychologues. Sur près de 500 enfants, 183 ont perdu un proche ou n’ont désormais plus de maison » (1), indique Hassan Abou Ahmad, un directeur d’école.

Comment ne pas être en proie à la désespérance quand sa vie a basculé brutalement dans l’horreur, quand on a tout perdu, quand il faut trouver en soi les ressources nécessaires pour tenter de se projeter dans un avenir des plus obscurs sur lequel plane constamment la menace d’un nouveau péril ?

« Il n’y a plus d’eau dans les toilettes depuis une semaine. On ne peut pas continuer à vivre comme cela. Nous voulons reconstruire nos maisons, mais nous n’avons rien et les Israéliens interdisent aux matériaux de construction de rentrer » . (2)

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Les armes se sont tues depuis trois mois déjà dans cette région sinistrée du Proche-Orient.

Entendons aujourd’hui les cris de lamentation des hommes, des femmes et des enfants de Gaza, rescapés à jamais meurtris de la barbarie à visage humain !

Notes : 1 et 2 : Lire articicle du Monde de Michel Bôle-Richard

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