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Fadela Amara, la porte-parole autoproclamée des musulmans fait campagne contre la burqa

Cheval de bataille en or pour une secrétaire d’Etat alibi, dont le mutisme sur le fumeux « plan banlieues » n’a d’égal que les cris d’orfraie sur le port du voile intégral, la burqa tombe véritablement à point nommé pour l’ambitieuse Fadela Amara.

Se positionnant en figure de proue de la contestation musulmane française entrée, selon elle, majoritairement en guerre contre un signe vestimentaire très marginal sur le territoire national, l’iconoclaste ancienne présidente de NPNS qui, entre un maroquin à l’Elysée et son engagement socialiste n’a pas tergiversé, ne se plie qu’à une seule tradition : celle de la classe dominante, aussi longtemps qu’elle servira sa propre ascension.

Alors, quand les colonnes du Financial Times lui offrent sur un plateau une notoriété internationale, la porte-parole adoubée de la communauté musulmane française n’y va pas avec le dos de la cuillère, s’acquittant de sa mission anti-burqa au-delà des espérances gouvernementales : « La majorité des musulmans sont contre la burqa », assène-t-elle, renchérissant en affirmant que « l’interdiction de la burqa en France permettrait d’enrayer le cancer que constitue l’islam radical ».

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Cette nouvelle offensive en faveur d’une loi pour éradiquer la burqa, relayée aujourd’hui même par le député UMP de Paris Bernard Debré, est une campagne de propagande des plus déloyales qui, en jouant sur le registre éculé de la peur, ne fait qu’instiller le doute sur l’indépendance et l’objectivité de la mission d’information parlementaire, dont les conclusions ne seront rendues que d’ici à six mois.

A quelques jours du mois béni par excellence, la communauté musulmane nationale connaîtra-t-elle enfin le répit auquel elle aspire tant ?

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