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Epître à Tariq Ramadan à propos de son appel pour un moratoire

Mon frère Tariq, Assalamu ’alaykum wa rahmatu Llah

L’ensemble de la nation musulmane « la Umma » (internet aidant) est interpellée directement et solennellement cette fois-ci, pour débattre d’un moratoire sur « les châtiments corporels, la lapidation et la peine de mort ».

La première interrogation que suscite cet appel concerne son opportunité. La deuxième, la plus importante sans doute, revient à s’interroger sur sa légitimité tout en portant un regard critique sur les arguments qui sont avancés.

Au nom de l’enseignement et de l’éducation islamiques que je n’ai cessé de recevoir et de prodiguer autour de moi depuis plus de vingt cinq ans, j’ai décidé de t’écrire mon frère Tariq, en te faisant part de mes remarques.

Je commencerai d’abord par des remarques sur l’opportunité de cet appel. On sent à la lecture de celui-ci beaucoup d’émotion et de chagrin, mais aussi de la colère, ce que je conçois et partage avec toi. Cependant une question se pose : la lapidation, et la peine de mort et « les châtiments corporels » constituent-ils vraiment de grands problèmes que les musulmans entretiennent au nom de l’islam, en trahissant l’esprit et les finalités du message divin ? A mon humble avis, la réponse est non. En effet, combien de pays musulmans appliquent ces peines susmentionnées ? Guère davantage que deux ou trois, sur plus de quarante pays à majorité musulmane.

Hormis l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Soudan et épisodiquement un Etat du nord du Nigeria, où sont appliquées quelques unes des peines mentionnées par l’appel, la majorité des pays musulmans ont hélas tourné le dos à beaucoup moins que cela, concernant la chari‘a islamique. Dans la rive sud de la méditerranée et dans les pays du Sahel d’où sont issus la plupart des musulmans de France et d’Europe, aucun de ces pays ne pratique la moindre de ces sentences. La question soulevée par l’appel est donc loin de désigner un problème général, encore moins un fait majeur dans les pays musulmans.

Il aurait été beaucoup plus utile, courageux et sincère pour les musulmans, ceux d’Europe notamment (puisqu’ils jouissent d’une plus grande liberté d’expression), au nom des valeurs prônées par le message coranique et prophétique, de dénoncer d’autres pratiques réellement avilissantes pour l’être humain. J’en citerai une qui est malheureusement très répandue dans beaucoup de pays musulmans.

Tous les musulmans, sans exception aucune, sont unanimes pour affirmer que depuis les premiers prophètes, l’ultime valeur préconisée par l’islam, est de vouer une adoration à Dieu Seul et de ne rien lui associer. « Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager pour [leur prêcher] : adorez Dieu et écartez-vous des taghûts  » (1). Cette finalité du Message islamique constitue une valeur fondamentale pour tous les musulmans. Elle honore l’Homme, en faisant de lui un serviteur et un adorateur de Dieu Exalté soit-Il. Hélas, aujourd’hui au nom même d’un Islam, présenté faussement comme étant populaire, des ordres et des groupes – souvent avec le soutien des gouvernants- persistent dans des pratiques fétichistes, superstitieuses et charlatanesques, qui sont dégradantes à la fois pour la femme musulmane et pour l’homme musulman. Pourquoi pas un moratoire afin que cessent toutes ces pratiques contraires à ce qu’il y a de plus fondamental en islam : l’adoration d’Allah Seul.

Ce dont souffrent réellement les musulmans aujourd’hui, ne vient pas de ces peines rarement appliquées (2), mais plutôt d’une non application de ce qui est énoncé et préconisé par l’islam.

Certes frère Tariq, il existe des questions graves qui se posent avec acuité au sein de l’Islam, mais tu as choisi de nous interpeller sur la peine de mort, la lapidation de l’adultère et les peines légales prévues par les textes islamiques.

La première fois que je t’ai entendu parler de moratoire, ce fut lors de ton débat face à Sarkozy. Je fus d’ailleurs très surpris par ta proposition d’un moratoire sur la lapidation. Quelques mois plus tard, tu persistes dans cette revendication à travers un article paru sur le site Oumma.com : « le moratoire noble et le moratoire ignoble ». Dans ton livre-entretien avec Aziz Zemmouri, paru récemment, on retrouvait déjà l’essentiel de ta réflexion sur cette question. Aujourd’hui avec cet appel, ta pensée et tes intentions étant parfaitement claires, un débat sérieux peut alors s’engager (3).

En lisant attentivement ton appel, frère Tariq, on constate que ton argumentation repose sur cinq points, dont deux renvoient directement à des références islamiques.

1er argument : La finalité du message de l’Islam, et plus exactement les finalités de la législation islamique. C’est-à-dire ce qu’on appelle « al-maqâssid » ou encore « maqâssid ash-Sharî‘a »

2ème argument : « Un précédent historique de suspension de l’application des peines légales » dont est à l’origine le calife ‘Omar Ibnu Al-Khattab qu’Allah l’agrée.

Les trois autres arguments plus généraux sont :

3ème argument : Au nom de la justice, terme qui revient plus de vingt fois dans ton texte. Pourtant, tu n’es pas sans savoir que ce concept de justice al-‘adl, qui est vaguement, voire pas du tout défini dans ton appel, a une forte connotation historique. Il a fait couler beaucoup d’encre, mais aussi beaucoup de larmes et de sang dans l’histoire des musulmans. La seule inquisition connue des musulmans dans leur histoire (qui a duré plus de vingt ans) a été le fait de ceux qui se définissaient comme ahl al-‘adl. Les adeptes de la justice. Un concept mal défini peut s’avérer particulièrement dommageable.

4ème argument : Le contexte socio-politique (al-Waqi‘)

5ème argument : L’écoute du monde environnant et des interrogations que l’islam suscite dans l’esprit des non musulmans. Notons bien qu’il s’agit ici d’islam avec un petit « i » et non de l’Islam avec un « I » majuscule.

Ce sont là, il me semble, les cinq principaux arguments (4) sur lesquels s’appuie ton appel pour un moratoire.

Mais ce qui interpelle le plus dans ton appel, c’est que sur les sept longues pages de celui-ci, tous les acteurs, tenants et aboutissants de la question des hudûd sont nommément cités et leurs positions prises en compte et discutées. Or le seul absent, c’est Dieu. Il n’est pas cité, ne serait-ce qu’une seule fois tout au long du texte. Que Dieu soit absent du texte, me parait terriblement significatif (5).

Tu précises bien, frère Tariq, que ton appel vient de l’intérieur. Je cite  : « non pas contre les textes scripturaires islamiques mais en leur nom et dans la fidélité de leur exigence de justice et d’égalité ». Je le conçois quand il s’agit de discuter des conditions dans lesquelles sont appliquées les hudûd. En revanche, quand on lance un débat avec l’intention avouée de mettre en cause l’applicabilité de ces hudûd (6) – à moins de s’inscrire dans une sorte d’osmose totale entre l’intérieur et l’extérieur – j’estime que le débat dans cette perspective a très peu à voir avec l’intérieur (7).

 

Regard sur les arguments théologico-juridiques de l’appel

 

Evoquer les finalités du message islamique pour appeler à un moratoire sur l’application des peines légales me parait être un contresens. Tous les livres de Ossôl al fiqh « les fondements du droit et de la jurisprudence  », ou encore ceux d’al maqâssid « les finalités », quand ils évoquent les cinq grandes finalités du message islamique, ils citent justement ces hudûd comme moyen de les garantir et de les préserver.

Je citerai deux exemples à ce propos. En parlant de la finalité du message islamique, Al-Ghazâli dans son livre « al-mustassfâ min ‘ilm al-ossôl » dit ceci : « la finalité générale la religion maqsûd ash-shar‘ pour les êtres humains est au nombre de cinq : il s’agit de leur préserver leur religion, leur vie, leur raison, leur filiation nasslahum, et leur propriété. Tout ce qui est de nature à préserver ces cinq finalités est un intérêt ; et tout ce qui concourt à faire manquer ces finalités est un préjudice. En effet, la préservation de ces cinq finalités rentre dans la catégorie des indispensables. Ces dernières constituent le plus haut degré des intérêts. »

 

Il rajoute et c’est là que se situe mon propos « A titre d’exemple il a été décrété de combattre le mécréant qui œuvre à dévier (les fidèles vers l’incroyance), de punir l’hérétique qui prêche son hérésie, car ceci est de nature à faire manquer aux gens leur religion. De même qu’a été décrétée l’obligation du talion qissâss, car il permet de préserver les vies. De même que l’obligation de punir le consommateur de boisson alcoolisée, est de nature à préserver la raison, qui est le cœur et réceptacle de la responsabilité malâku at-taklîf. Ainsi, il est rendu obligatoire d’appliquer la punition contre l’adultère, car c’est ainsi que la descendance et les filiations sont préservées… » (8)

 

L’imâm Abû Ishâq Ach-Châtibî, un monument des sciences des finalités, cite lui aussi souvent comme exemple, les peines légales comme moyen de préserver les finalités de la législation. Dans son formidable livre « Al-mouwâfaqât », on peut trouver des dizaines d’exemples, mais aussi une étude détaillée des finalités des prescriptions de la shari‘a.

Je me contenterai de reprendre ici ce qu’ Abd Al Wahhâb Khallâf mentionne dans son livre « ‘Ilm ossôl al fiqh » : « L’étude exhaustive des prescriptions de la shari‘a, de leurs raisons d’être et de leurs buts, dans les domaines et les situations les plus divers, montre que le législateur de l’Islam avait pour seul objectif, en édictant ces prescriptions, de garantir aux êtres humains l’indispensable, le nécessaire et l’accessoire, c’est-à-dire de pourvoir à leurs besoins » et de rajouter « l’imâm Abû Ishâq Ach-Châtibî en fait une brillante démonstration au début du deuxième volume de son livre ‘’ al-mouwâfaqât ‘’ après avoir donné de nombreux exemples de prescriptions de la shari‘a et de leurs raisons d’être, montrant que toute prescription de la shari‘a a pour objectif de garantir un besoin indispensable, nécessaire ou accessoire, trois catégories qui ensemble constituent les intérêts des êtres humains » (9)

 

Ach-Châtibi, à l’instar de tous les savants musulmans, souligne bien que l’application des peines légales a un but certes dissuasif, mais aussi réparateur et expiatoire (10).

Je m’arrêterai là pour cette question, tout en précisant qu’il me parait impensable de pouvoir trouver dans Maqâssid ach-chari‘a une quelconque justification remettant en cause l’applicabilité des hudûd, ou encore de suggérer une cessation de leur l’application.

 

‘Omar Ibn Al-Khattâb a-t-il décrété un moratoire sur l’application des peines ?

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Parmi les arguments que tu utilises frère Tariq pour justifier ton appel à un moratoire, on lit cette histoire de ‘Omar Ibnu Al-Khattab. Tu affirmes : « le moratoire trouve ici un précédent historique de première importance ». Cette inférence me parait abusive, et ce pour quatre raisons. Pour les comprendre, il faut d’abord compléter ce qui manque au niveau du récit dans lequel est indiqué ce que ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a fait pour en faire ensuite le commentaire.

Les sources rapportent qu’un jour on amena un voleur (qui était un domestique chez un notable) devant ‘Omar Ibnu Al-Khattâb. L’accusé en question ayant reconnu le délit, ‘Omar Ibnu Al-Khattâb donna l’ordre de faire exécuter la sentence avant de se raviser. Il s’adressa alors aux accusateurs qui accompagnaient le voleur : « Je jure par Allah que si ce n’était le fait que je sais bien que vous êtes injustes envers lui et que vous le lésez dans son droit, je lui couperai sa main ». D’autres sources mentionnent que le voleur en question, est en fait un groupe de voleurs composés de domestiques travaillant auprès d’ un notable appelé Hâtib Ibnu Abi-Balta‘a. (11)

Mes remarques à propos de ton inférence frère Tariq sont les suivantes :

1 / On ne trouve nulle part dans les sources islamiques, qu’il y a eu un quelconque moratoire. On mentionne seulement que le gouverneur ‘Omar (qu’Allah l’agrée) a gracié -par annulation de l’application de la peine légale encourue- un voleur ou un groupe de voleurs en raison de circonstances atténuantes.

2 / Question : le Calife ici a-t-il vraiment suspendu l’application d’un texte en tenant compte seulement de la finalité de justice exigée par le message global de l’Islam comme il est dit dans l’appel ? Bien sûr que non. ‘Omar (qu’Allah l’agrée) n’a fait qu’agir en rassemblant et en mettant en application simultanément les différents textes qui ont trait à l’exécution des Hudûd. C’est ce qu’on appelle le raisonnement par déduction. Avant de répondre à une question, il est impératif de rassembler tous les textes coraniques et prophétiques qui traitent du sujet. On peut alors se lancer dans les déductions. Il y a un texte particulièrement important relatif à l’application des peines légales, dans lequel le prophète (que la bénédiction et le salut soient sur lui) énonce : « Repousser l’application des peines, en cas de doutes, autant que vous le pouvez » (12). «  Qu’un juge se trompe en pardonnant, est mieux que de se tromper en punissant » soulignait nombre de ses compagnons. ‘Omar Ibn Al-Khattâb n’a donc en rien été « infidèle » à la littéralité du texte coranique, si ce n’est qu’en bon savant de l’Islam, il a compris que le verset est un texte général « particularisé » par le hadith du prophète (cf verset 44 sourate An-Nahl (les abeilles).

3 / Il y a également une autre condition concernant l’application de la peine légale encourue par le voleur (13). Il s’agit de la valeur de l’objet volé. Il y a un seuil au dessus duquel la peine s’applique. Si l’objet volé n’atteint pas ce seuil, on blâme le voleur, mais sans appliquer la peine légale. Le vol dont il est question dans l’histoire de ‘Omar Ibn Al-Khattâb, a de fortes chances d’être de valeur négligeable, de surcroît lorsqu’il a été commis par nécessité. En Islam la nécessité lève l’interdit, Ad-dharûrât tubîhu al-mahdhûrât.

 

4 / Une dernière remarque à propos du Calife ‘Omar Ibn Al-Khattâb. Il est évident qu’on peut s’inspirer de ses pratiques pour proposer des solutions contemporaines. Il faut d’une part, s’assurer de ce qu’il a réellement fait et pourquoi il l’a fait. Il ne faut jamais oublier d’autre part qu’au-delà des trois remarques citées précédemment, ‘Omar Ibn Al-Khattâb demeure un personnage exceptionnel. L’Histoire, et beaucoup de dires du prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde le salut) nous enseignent que le Calife ‘Omar était particulièrement inspiré. Il a pris des positions avant même que le Coran n’en révèle quoi que ce soit à leur sujet. C’est seulement par la suite que la révélation est descendue, approuvant les dires et faits de ‘Omar. (14)

Le prophète affirme à son sujet : « Dans les communautés précédentes, il y avait des personnes inspirées (sans qu’elles ne soient prophètes) s’il y a bien un dans ma communauté qui l’est, ce sera ‘Omar » (15).

En somme mon frère Tariq, j’aurais tant espéré que s’agissant de questions aussi importantes, que l’on fasse montre d’un peu plus circonspection avant de les proposer publiquement au "débat". Pourquoi ne pas avoir associé et consulté les spécialistes ? Il y a bien des ‘Ulama dans notre communauté qui sont loin d’être tous craintifs, ainsi qu’ils sont hélas présentés dans l’appel.

Cher frère Tariq, j’aimerai terminer par cette invocation que je t’invite à partager avec moi en disant âmine : « Ô Allah montre moi la vérité sous son visage et aide moi à la suivre, et montre moi le faux sous son visage et aide moi à m’en éloigner ; et fais que le faux ne soit pas confus dans mon esprit, ce qui risque de m’égarer »

 

 

 

Notes :

 

1 Lire également les versets 130 à 136 de Sourate Al-Baqarah. Taghût est une expression coranique qui revient dans nombre de versets qui signifie : ce par quoi l’homme dépasse ses limites, notamment quand il cherche à être adoré et obéi aveuglement.

2 : Bien entendu, il ne s’agit pas d’une question de statistiques. Une seule application abusive et injuste d’une de ces peines, est une application de trop, qu’il faut dénoncer et condamner.

3 : Avant le débat avec Sarkozy, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit de Tariq Ramadan, suggérant l’arrêt de l’application des peines légales.

4 : Il y a un autre argument cité dans l’appel qui est pour le moins est troublant. Il s’agit de l’interrogation sur ce qui n’est plus applicable compte tenu de l’évolution des sociétés s’éloignant immanquablement de l’idéal requis. N’est-ce pas le but même de la religion d’inviter l’Homme à s’élever (dans les limites de ses capacités) vers cet idéal ? S’il faut à chaque fois cesser de pratiquer des enseignements de la religion, arguant du fait qu’on est éloigné de l’idéal requis, alors qu’en restera-t-il de la religion ? Que fera-t-on des notions d’efforts et de récompenses ?…

5 : On aimerait avoir des explications sur cette absence de Dieu. ’Abd Al Wahhâb Khallâf, consacre à ce sujet toute un chapitre (pages 325 à 331) de son livre les fondements du droit musulman : « Les droits de Dieu et les droits des Hommes ». A lire impérativement !

6 : Voir « faut-il faire Tariq Ramadan », à partir des pages 219… : « A mon sens, il (le moratoire) doit nous mener vers la cessation définitive de ces pratiques… »

7 : Sur cette question de l’intérieur et l’extérieur, lire Marcel Gauchet « La religion dans la démocratie, parcours de la laïcité », éditions Gallimard, 1998, pp 89 à 93. On y lit par exemple : « Le vrai moi est celui que l’on conquiert en soi contre les appartenances qui vous particularisent, contre les données contingentes qui vous assignent à un lieu et à un milieu. C’est en m’éloignant de l’immédiat de moi-même pour m’élever au point de vue de ce qui vaut en général ou universellement que je deviens véritablement moi, en relativisant les déterminations extrinsèques qui me constituent à la base, mais dont je puis me libérer. Individualité, subjectivité, humanité se gagnent ensemble, du dedans, par la liberté vis-à-vis de ce qui vous détermine  »

 

8 : voir « al musstassfâ », maison d’édition Al-Rissâla ; 1997, tome.1, pp. 416 et 418 

9 : voir ’Abd Al Wahhâb Khallâf , « Les fondements du droit musulman » « ‘Ilm ossôl al fiqh » , pages 315 et 316, éditions Al Qalam, Paris, 1997. Par ailleurs, la lecture de ce livre est indispensable pour tout musulman souhaitant participer au débat sur cette question du moratoire. Si tant est que le débat soit ouvert à tous.

10 : Il est fortement recommandé de lire, al-mouwâfaqât , volume 2, al-massala al-‘âchira, pages 73-75, édition Dar Ibn Affân, Egypte, 2001

11 : Voir al-muwatta de l’Imam Mâlik, chapitre al-aqdhiyyah, les jugements.

 

12 : Hadith rapporté par Ibnu Mâjah et d’autres

13 :Les livres de fiqh (jurisprudence musulmane), citent six conditions pour l’application de cette peine.

14 : Consulter à ce propos le recueil authentique d’Al-Bukhâri : les hadiths numéros 402, 1366 et 4672. Voir aussi le recueil authentique de Muslim : les hadiths numéros 1763 et 2399.

15 : Hadith rapporté par Al-Bukhâri sous le numéro 3689.

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