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Brice Hortefeux condamné pour des « Auvergnats » aux relents racistes

Les « Auvergnats » vont encore poursuivre longtemps le ministre de l’Intérieur ! Un vrai boulet pour celui qui, au détour d’un bain de foule mémorable lors de l’université d’été de l’UMP en septembre 2009, lançait désinvolte à des militants conquis d’avance que : “quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes“.

De bien étranges « Auvergnats » qui seraient ainsi dénigrés publiquement par un des leurs, le régional de l’étape et poids lourd de la politique nationale… Il ne fallait pas être fin limier pour comprendre que tout cela respirait le sauvetage in extremis d’un ministre dans la tempête, pris en flagrant délit de propos tendancieux et racistes, réminiscences d’un colonialisme d’antan.

La supercherie dialectique n’a pas abusé le tribunal correctionnel de Paris, qui a statué aujourd’hui après une plainte du MRAP, condamnant Brice Hortefeux à 750 euros d’amende et 2.000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale, jugeant qu’elle “n’était pas publique et qu’elle stigmatisait les arabes comme étant une source de problèmes“.

Pour l’avocat du MRAP, Maître Pierre Mairat, c’est à la fois une grande première dans les annales politiques – Brice Hortefeux pouvant se targuer d’inaugurer l’ère de la condamnation d’un ministre en exercice pour injure raciste – mais également une vraie victoire, car “le tribunal a considéré que les propos sont d’autant plus graves qu’ils ont été tenus par un ministre de l’Intérieur en exercice, qui est aussi vice-président de l’UMP. La Justice considérant que les propos tenus stigmatisaient bien les arabes comme étant une source de problèmes” a-t-il déclaré à la presse.

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Touché, mais pas coulé, Brice Hortefeux, bien que gravement disqualifié par ce verdict coup de massue, fera non seulement appel, jusqu’à la cassation s’il le faut, mais restera bien accroché à son maroquin en or massif dans l’ombre de son Seigneur et très proche ami, sans déroger à la grande tradition républicaine qui ignore jusqu’au sens même du mot « démission ».

Mais où sont passées l’éthique et la déontologie dans tout cela ? Manifestement, direct à la trappe en contournant la case “cas de conscience” ! Quand la Tartufferie des puissants est démasquée, l’heure n’est pas à la repentance, non jamais, mais à une surenchère d’intrigues pour sauver sa peau, quand bien même serait-elle Auvergnate pure souche…

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