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« Afghaniser la guerre », le nouveau concept défendu par Londres

Pris de court par un scénario afghan aux multiples rebondissements, qui passe sans temps mort d’un enlisement conflictuel préjudiciable à une supercherie électorale avérée, les Etats-Unis se disent aujourd’hui convaincus du soutien actif de l’Iran aux talibans, soupçonnant la République Islamique de superviser leur entraînement et de leur fournir des armes.

Dans un rapport classé « Top secret », mais dont la presse s’est mystérieusement fait l’écho, le commandant en chef des forces américaines et de l’OTAN en Afghanistan, le général Stanley McChrystal, estime urgent d’envoyer des renforts sous peine de subir une défaite cinglante face aux talibans.

En dépit de la clameur de réprobation qui gronde en Angleterre, mêlant les voix de la rue à celles des parlementaires, qui réclament unanimement le retrait des troupes britanniques d’un théâtre des opérations, aussi vain que tragique, le Premier ministre Gordon Brown se retranche derrière un nouveau concept qu’il doit espérer plus fédérateur : « afghaniser » la guerre…

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A l’affût du scoop, le Times lève le voile sur cette figure de style enrubannée, qui masque un nouveau plan conceptualisé en étroite collaboration avec le Pentagone : en fait « d’afghanisation » de la guerre, le gouvernement britannique se préparerait à l’envoi imminent de 1 500 soldats supplémentaires en Afghanistan pour répondre à la requête pressante du général américain.

Insistant sur la vocation formatrice de ce convoi militaire, qui instruirait l’armée nationale afghane et les forces de sécurité aux tâches de maintien de l’ordre, Gordon Brown ne déroge manifestement pas à sa ligne directrice, malgré le feu nourri de critiques qui lui reprochent un conflit plus meurtrier qu’en Irak.

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