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Sourate « Par l’aube en son éclat »

Qu’il nous soit donné de vivifier en notre cœur l’amour et la présence de notre prophète, Muhammad ibn Abdullah al Hâshimî. Le Messager de Dieu, que la paix et le salut de Dieu soient sur lui, a accompli sa mission : transmettre au monde l’ultime révélation faite par Dieu, le Coran.

A cette occasion, à qui le veut, je proposerais de lire et relire la sourate dite « adduhâ ». Ces quelques versets portent trace d’un des dialogues coraniques des plus intimes entre Dieu et Son Prophète. Rien d’une autobiographie, mais un propos délicat, finement allusif et subtilement sibyllin. Sous le fil tendu du phrasé, l’on perçoit les difficultés d’une vie, passée et à venir, les souffrances, mais aussi les lumières, la fulgurance, l’inquiétude. L’homme prophète est homme de chair et d’âme, il ploie sous le fardeau et affronte avec courage son destin.

Se dessine l’éclat de la première révélation et son absence, la peur et l’angoisse, l’opprobre et l’ostracisme, la défaite et la victoire, l’amour et la miséricorde, l’appel et la guidée, l’aspiration spirituelle et l’accomplissement.

Sans prétendre présentement à extraire les perles de ce bijou, j’en présenterais une traduction en laquelle j’aurais tenté de conserver la rime naturelle et une part du rythme. Bien que cette lecture semble différer en apparence sur certains points des classiques, chaque mot pourrait en être littéralement et aisément justifié. Incombe au traducteur du Coran, mais aussi au lecteur, une lourde charge : servir sans trahir le Texte. C’est de l’intérieur que procèdent les profondeurs, et le sens du Message pointe au cœur de chacun de nous.

Au nom de Dieu Le Tout-Miséricordieux, Tout de miséricorde

Par l’aube en son éclat.

Par la nuit, lorsqu’elle apaisa.

Ton Seigneur ne t’abandonna ni te délaissa.

Meilleur que ce monde est pour toi l’Au-delà.

Certes, ton Seigneur t’exaucera et tu agréeras.

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                                  – Ne t’a-t-Il point trouvé orphelin ; Il t’abrita.

                                  – Ne te trouva-t-Il point errant ; Il te guida.

                                  – Ne te trouva-t-Il point dépourvu ; Il te combla.

 

Quant à l’esseulé, point donc tu ne l’accableras !

                                  Le quêteur, point donc tu ne repousseras !

                                Et le bienfait de ton Seigneur, tu proclameras.

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